Le deuxième acte France 2024 – 80min.
Communiqué de presse
Le deuxième acte
Florence veut présenter David, l'homme dont elle est follement amoureuse, à son père Guillaume. Mais David n'est pas attiré par Florence et souhaite s'en débarrasser en la jetant dans les bras de son ami Willy. Les quatre personnages se retrouvent dans un restaurant au milieu de nulle part.
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Commentaires
Excellent! Les dialogues sont désespérant mais tellement captivants. On se sait pas ce qui est réel ou réalité artificielle. Ça fait peur ….
“Réalité artificielle”
Accompagné de son ami Willy, David marche en direction du restoroute dans lequel il a rendez-vous avec Florence, une fille éprise mais qu’il ne peut aimer. La belle souhaite à cette occasion lui présenter son père. Attention, ça tourne !
A peine reparti qu’il est déjà de retour Quentin Dupieux, le réalisateur « hyper(cré)a(c)tif » qui « shoot » plus vite que son ombre. Le risque à force serait le comique de répétition : même réflexion sur la qualité d’une œuvre qui se joue en direct comme dans le réussi Yannick avec Raphaël Quenard, à nouveau présent ici, et mises en abyme diverses et variées à la Daaaaaalí!, ses deux métrages précédents projetés en quelques mois sur nos écrans. Ce petit air de déjà-vu se dissipe en se focalisant sur la nature même du cinéma et ses comédiens. Orgueil et préjugés. Au fil de travellings records, ce film bavard questionne l’essence même d’un acteur, si fier d’être en haut de l’affiche et de pouvoir conquérir les « States », alors qu’il ne fait que jouer les rôles qu’on lui impose. Faire pousser ses propres légumes et les vendre sur un marché, ça c’est un vrai métier ! Autre sujet sensible, l’hypocrisie du politiquement correct qui s’écrase une fois dans les coulisses. Vérité et mensonge se confondent, laissant parler une réalité artificielle digne d’un épisode de la série Black Mirror. Bientôt, il faudra courber l’échine devant la machine. Face au miroir, Vincent Lindon nous refait le coup de la moustache, mais à l’envers. L’illusion aurait été plus vertigineuse encore si le brillant quatuor avait osé conserver ses prénoms. Entre satire et autodérision, le carré starifié, confronté à l’humilité de la cinquième roue du carrosse, repart sur les routes, l’âme pétrie de contradictions.
(6.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 14 jours
Je m’attends au pire comme au meilleur en allant voir un Quentin Dupieux…. Très bon et très drôle nouvel opus! D’accord avec Eric2017 pour le dernier 1/4 d’heure assez plat. J’ai adoré voir Vincent Lindon dans ce rôle et Manuel Guillot est très bon. Excellente réflexion sur le rôle du cinéma et son avenir en salle.… Voir plus
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