Joker Etats-Unis 2019 – 122min.

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248 Avis des internautes

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Commentaires

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Karry

il y a 4 ans

:-)


messercoco

il y a 4 ans

Rien à dire pas aimé


CineFiliK

il y a 4 ans

“Smile”

Arthur Flex arpente les rues sales de Gotham City dans son costume de clown pour le compte de quelques enseignes fauchées. C’est alors que des délinquants l’agressent, laissant l’individu allongé sur l’asphalte. Celui qui souffre de crises de rire incontrôlées et dont la mère préconise un sourire pour embellir toute situation, ne sera-t-il jamais ce grand comique médiatique qu’il rêve de devenir ? Un homme est mort, une étoile noire est née.

D’une audace inédite, le brûlot de Todd Phillips réussit l’exploit de sortir DC de sa terrible gueule de bois. En choisissant d’investir la personnalité trouble du futur Joker, le plus souvent réduit à jouer les pendants machiavéliques du justicier masqué, il rebat les cartes avec ruse et intelligence. La chauve-souris n’est ici qu’un enfant laissé l’air hébété derrière des grilles. Les amateurs tenaces d’affrontements explosifs n’auront droit qu’à quelques pétards mouillés. Le super-héros est ailleurs, redevenu humain.

Incarné par un Phoenix voltigeant au milieu des cendres, c’est un malade né d’une mère abîmée ou corrompu par une société égocentrée ? Celle-là même qui écrase sur le carreau à coups de piques budgétaires mal senties, ces « tristes clowns qui n’ont rien su faire de leur vie ». Appel à la révolte en marche ou dénonciation de cette violence quotidienne marquée par l’irrespect d’autrui ? Entre hier et aujourd’hui, les repères filmographiques se dérobent. L’orange mécanique de Kubrick injecte son venin, les pantins valsent comme chez Scorsese et les « poings » d’interrogation de Fincher imposent le délire schizophrénique : suis-je fou ou est-ce le monde autour qui le devient ? Joker.

8.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 4 ans


Casper73

il y a 4 ans

Dark dawn

Un vase aux multiples fêlures peut être rest(or)é. Malmené, il se brise. Irrévocablement. Gare au tranchant des éclats de rire. L’homme qui rit, Arthur Fleck (Joaquin Phoenix) interprète un être fragile qui, de grimaces en brimades et injonctions maternelles, va endosser la fracture sociale.
Joaquin Phoenix a perdu plus de 23 kilos, il interprète un rire à la limite de la douleur, ses danses sont dantesques mais le sublime de ce film éclôt dans chaque prise. Attention toutefois aux âmes sensibles, certaines scènes confinent à l’insupportable. Pour autant, la violence ici surligne le propos et ne trace pas son chemin en solo. Un film sombre qui éclaire les zones d’ombre de nos Gotham city actuelles. Je n’ai pas pour habitude de revoir des films mais celui-ci mérite plusieurs visionnages afin d’avoir une lecture de ses multiples facettes présentes et à venir.Voir plus


Eric2017

il y a 4 ans

Je suis retourné voir ce film mais en VO ce qui même pour moi qui ne parle et ne comprends pas l'anglais a été un véritable PLUS. Bénéficier des voix originales m'a permis de constater à quel point Joquin Phoenix et De Niro interprètent leurs rôles. (F-21.10.19)


highlander87

il y a 4 ans

Je suis allé voir ce film. On en disait seulement du bien, du très bien, même pas de l'excellent, du parfait. Voir des critiques aussi positives pour un film à venir, c'est très rare.

Je peux dire que ceux qui ont fait ce film ont osé, se sont lancés dans un film que je suis incapable d'apparier avec un autre. Ils ont crée un film unique.

L'acteur qui joue le Joker était vanté comme le meilleur Joker qu'il n'y a jamais eu. Quand on connaît le Joker joué par Heath Ledger, cela paraît difficile à croire. Je trouve ce dernier incroyable, fascinant, super bien joué. Et pourtant, à la fin de ce film, je ressens la chose suivante : Depuis que j'ai vu le Joker joué par Joaquin Phoenix, tous les autres Joker que j'ai vu m'ont l'air morts ou sans vie en comparaison.

Ce qui est le plus incroyable dans ce film, c'est que quoi qu'en disent les critiques, quoi qu'on en dise, il est impossible de dire quelque chose qui permette à quelqu'un qui n'a pas vu le film de s'en faire une idée à l'avance. C'est un peu comme quand les hommes ont découvert le feu il y a très longtemps, ils étaient bouche-bée.

Vers la folie il n'y a qu'un pas, si séduisant, si logique. Le joker fait se sentir moins seuls les asociaux et les marginaux, mais aussi tout ceux d'entre nous qui ont des côtés sombres (c'est à dire à peu près tout le monde).

Ce film est non seulement parfait, mais aussi dangereux à mes yeux. Il n'incite pas à la violence parce qu'il montre de la violence, non. En voyant le film, je pense que vous comprendrez ou ressentirez ce que je veux dire.

On ne voit pas seulement le Joker, on le vit, et ça c'est incroyable. On peut aller voir ce film pour voir le Joker et ressortir en étant le Joker.Voir plus


Dubrieux

il y a 4 ans

Pour réagir à la critique de M. Matais, il serait intéressant de savoir en quoi The Dark Knight « vieillit extrêmement mal » ; il s’agit tout de même d’un des rares films d’action hollywoodiens de ces vingt dernières années à avoir osé un ton véritablement adulte et à s’être écarté des sentiers formatés dont la déferlante de productions Marvel/DC Comics semble aujourd’hui être définitivement prisonnière. Certes, Nolan a déçu avec son «  Rises » quatre ans après mais son Chevalier noir brille encore d’un éclat intact une dizaine d’années plus tard.Voir plus

theomet

il y a 4 ans

Bonjour, merci pour votre commentaire. A bien des égards, et vous avez raison, le film restera dans les annales et la performance d'Heath Ledger compte parmi les prestations emblématiques de ces dernières années. Néanmoins, et après revisionnage, Christian Bale, et son Batman, semble prendre l'eau et (me) convainc de moins en moins. En réalité, et entre les lignes, je m'interroge sur l'évolution des figures (super)héroïques. Batman, du fait de ses origines familiales, s'inscrit dans cette lignée de personnages surreprésentés (au cinéma et ailleurs), au fil des années j'ai l'impression que la figure même de Bruce Wayne doit pouvoir laisser indifférent. Il me semble que l'époque montre de moins en moins d'empathie pour ce genre de personnage. Ceci dit, je reste curieux du projet avec Robert Pattinson, mais en effet, «Joker» recèle d'une certaine modernité là où, et ça n'engage que moi, je trouve que «The Dark Knight» (hormis la prestation d'Heath Ledger) commence à dater.

Bien à vousVoir plus

Dernière modification il y a 4 ans


toniobidule

il y a 4 ans

Attention Chef d’oeuvre! Performance extraordinaire de l’acteur principal. C’est sombre, triste et parfois gore mais aussi touchant. Dénonciation des élites et de leur mépris des petites gens. Ceux-ci sont toutefois capables de se rebeller, de la pire des manières.


vincenzobino

il y a 4 ans

Dark smile rises
Arthur Fleck est en quelque sorte un clown triste : employé par un magasin, sa vie bascule lorsqu’il est passé à tabac dans un métro par 3 hommes. Lorsqu’on lui apprend que le trio travaille pour Thomas Wayne, un important homme d’affaires candidat à la mairie de Gotham City, et que sa mère, Penny, lui révèle que ce dernier est son père, la folie du Joker pourrait bien prendre vie. Et rien de tel que le talk-show de Murray pour lancer sa carrière.
Le voici donc ce si attendu Lion d’Or ayant déclenché un incroyable enthousiasme. Et avec raison.
Bienvenue dans le monde des super-héros, non pas ceux ayant des pouvoirs surnaturels, mais ceux atteints dans leur mal propre et dont le destin pourrait les conduire à l’anonymat. Arthur représente ce spécimen humain.
Tout dans ce film est virtuosité si vous avez une connaissance cinématographique élevée avec de multiples allusions dont une poussant particulièrement à sourire, une autre à chanter et une dernière enterrant littéralement le Batman de Burton. Mon interrogation principale à l’annonce du film était : comment se fait-il que l’identité du Joker ne soit pas la même que celle du rôle de Nicholson? La réponse brutale apportée secoue.
Mais où Philips frappe très fort, c’est dans le parallèle entre notre décennie en cours et l’année du XXème siècle où se déroule le récit, illustré par une sortie cinéma d’alors. On retrouve des situations rappelant le mouvement lancé par Greta Thunberg dont la cause, ici, n’a absolument rien d’écologique ainsi qu’une cruelle illustration sur le monde audiovisuel servie par un impeccable de Niro.
Que dire sur Joaquin Phoenix? Tout dans son jeu sonne juste et on en oublie le lien acteur-personnage tant on ressent sur la première demi-heure son désarroi. Ensuite, bien sûr, outre ses premières victimes, on est quelque peu désabusé par une séquence épouvantable vers le second tiers, mais les vingt dernières minutes sont un véritable électrochoc et son dernier plan, qui rappelle une sorte de Vendetta, nous marque.
Que dire sur Philips? Une virtuosité de mise en scène, une écriture critique hallucinante et une maestria de l’illustration des dérives de notre décennie.
Que dire sur la photographie, la musique et les décors : tous somptueux.
Il ne faut nullement s’attendre à des effets visuels mais votre visage pourrait bien vous jouer des tours, ce qui fut notamment mon cas sur un rire annonçant une séquence tout sauf drôle et qui s’avéra... contagieux. C’est peut-être ça être cinéphile: c’est nous faire passer pour ce que nous ne sommes pas et, à la sortie, nous ramener à la réalité. Comme Arthur.
A recommander vivement...Voir plus

Dernière modification il y a 4 ans


Eric2017

il y a 4 ans

On le sent proche de la folie dès les premières images. On le sent Dr Jekill et Mister Hyde. On partage la folie du Joker tout au long du film avec une certaine empathie. Joakin Phoenix est vraiment incroyable. Quant à De Niro toujours aussi parfait dans ses rôles. (F-10.10.19)


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