Mother! Etats-Unis 2017 – 121min.

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  • chef-d'oeuvre
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35 Avis des internautes

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 6 ans

“Pourquoi j’ai mangé ma mère”

Au commencement était cette maison décimée par le feu et qu’elle a, par amour pour lui, reconstruit de ses propres mains. Aujourd’hui, tous deux y vivent seuls au milieu d’une nature accueillante. Une nuit, un importun toque à la porte. Il le fait entrer et le laisse s’installer, malgré elle, en leur demeure.

Que vaut le film le plus décrié de l’année, rejeté en masse par la critique et le public ? Il faut le voir pour le croire. Sur un mode soi-disant inquiétant, glanant avec mollesse les codes de l’horreur psychologique et du fantastique, l’évangéliste Darren Aronofsky réécrit un Tout Nouveau Testament, de la Genèse à l’Apocalypse. Lui, Dieu créateur, est un écrivain en panne d’inspiration. Elle, Terre-Mère, cherche à protéger leur univers. Mais quand débarquent un vieil Adam, fumeur asthmatique, son alcoolique et frivole de femme, puis leurs fils mal élevés, c’est le crime au Paradis. Ils cassent, polluent, gaspillent et tuent les ressources offertes. Les pécheurs entraînent l’idolâtrie, les guerres de religions et le fanatisme terroriste. Y a-t-il un Christ Rédempteur dans la salle pour sauver l’humanité et le film simultanément ? Il est né le divin Enfant qui offrira corps et sang aux plus anthropophages des fervents. Aucun pardon possible alors, l’Enfer s’ouvre sous leurs pieds. Mais ne craignez pas, car la vie n’est qu’un éternel recommencement. Si grossière est la parabole que le message en devient risible au point de nous infliger une solide crise de foi en le bon sens du gourou réalisateur et de ses disciples acteurs.

3.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 6 ans


regis_m

il y a 6 ans

Dès que les situations stressantes émergent, le film vire dans le grotesque. Et un décalage se crée : l'improbabilité des situations doit composer avec le sérieux de l'héroïne principale. Malaise : ça ne fonctionne pas du tout. Du moins, on n'y croit pas. Une questions émerge rapidement : faut-il rire ? En tout cas, la salle est restée de marbre. Silencieuse. Moi de même. Lorsque l'histoire vire à l'abject, puis au monstrueux, avec toujours le même modus operandi, je me dis que ce film est le parfait emblème de tout ce que je déteste au cinéma. Pas parce qu'on y voit des choses dégueulasses, mais parce que c'est parfaitement idiot. Alors, il y aura toujours des critiques et des chroniqueurs pour se gargariser de ce qu'ils pensent avoir compris : "ce film est une illustration d'une femme asociale qui cherche à se protéger et à protéger son enfant". Ah ouais. Mais il y a plus profond : "c'est aussi une métaphore de Dieu, oui, le Dieu chrétien, narcissique et autocentré, adorant qu'on l'adule, qui se gargarise du SPOILER sacrifice de son fils". On rigole pendant la scène de l'eucharistie. On se dit que décidément, Marie a morflé. Et que les fidèles sont des hystériques, mais finalement, capable de se repentir. FOUTAISES que tout ça. Mother nous montre que le génial réalisateur de Pi, Requiem for a Dream et The Fountain a perdu ses neurones en cours de route et qu'il est tombé bien bas. Dire que ce gars était capable de poésie en abordant le thème poignant de la maladie dans The Fountain, une oeuvre d'une maturité bouleversante. En 2017, il nous sort ça. Pitoyable.Voir plus


vincenzobino

il y a 6 ans

1.5 : Dans la maison
Un écrivain en manque d'inspiration vit reclus dans un manoir avec son épouse qui désespère de tomber enceinte. Ayant retrouvé l'inspiration, ce dernier veut se remettre à écrire lorsqu'il reçoit la visite d'un de ses fans, chirurgien.
Le retour du réalisateur de Black Swan était sans doute l'événement de la semaine ciné. Et avec un tel duo oscarise, la promesse d'une claque similaire à Black Swan semblait tenue. Ce ne fut pas le cas pour moi.
La première heure est irréprochable : l'on assiste à cette vie d'ermite de cette femme semblant sous de multiples affluences parfois extralucides et son mari romancier nous rappelle de multiples personnages de l'univers de King. De même, l'intrusion soudaine de ce visiteur inconnu nous laisse entrevoir une issue à la King.
Las, la dernière demi-heure s'apparente à un véritable Capharnaüm partant complètement en vrille, à tel point que, une fois l'issue présentée mais nullement élucidée, plusieurs questions se posent, en pensant au titre : est-il question d'un ressenti de la grossesse, et si oui, toute la première partie est hors propos; d'une apparente schizophrénie, et dans ce cas, l'issue est grotesque; ou d'une possession diabolique?
L'impression au final est celle d'une perte de temps, malgré une Jennifer Lawrence parfaite et le plaisir de revoir Michelle Pfeiffer. Mais sinon, l'on repassera.
A vous de voir...Voir plus


Casper73

il y a 6 ans

Au cœur d'une maison isolée, une très jeune femme se réveille. Son aimé n'est plus là. Le regard perdu, elle se lève et erre à la recherche de son compagnon. Désécurisée, elle ne retrouve son allant que lorsqu'il la prend dans ses bras en la rassurant. Créatif, il a profité de la quiétude nocturne pour tenter d'écrire. Infructueusement. H(i)ératique, Jennifer Lawrence incarne la déesse matricielle. Dévolue au bien-être de Lui, un créateur égocentré interprété par Javier Bardem le quotidien de cette muse ne dévie pas tellement du credo "mange, réfectionne, aime". Un premier homme arrive puis sa compagne. Premières impudences. Surgissent leurs deux fils. Un péché originel. Le plancher de la maison octogonale restera souillé à jamais. Le parallèle est aisé et permet une lecture digressive à travers la vision du réalisateur sur l'histoire couplée de la Terre égérie et du Créateur. Aux jeux de la fin, Jennifer Lawrence sublime une mère pour laquelle seules l'arrivée et la fin de l'Enfant donnera des prémices combatives face à des hordes bestiales, invasives et destructrices. Bardem ébauche un créateur dont l'amour s'écrit en minuscule codicille. Auparavant, la jeune épouse s'automédicamentait en avalant une poudre Jaune (yell low) phosphorescente destinée à calmer son cœur. Désormais, Mother ! même brûlée par l'engeance de la création Lui offrira avec abnégation son amour sous la forme d'un pur quoique friable cristal. L'exclamation d'une Genèse éternelle.
Le générique de fin : the end of the world de Skeeter Davis.
Attention : Certaines scènes sont difficiles à supporter, cependant je le recommande vivement.Voir plus

Dernière modification il y a 6 ans


Membre supprimé.

il y a 6 ans

Film complètement fou dans sa violence complexe et magnifiquement filmée. Tout débute en douceur et la tension monte très lentement puis redescend pour repartir en apocalypse. Aucun tabou. Du très très grand film qui laisse perplexe.


georges511

il y a 6 ans

Je dois quand même mettre en garde les enfnts en bas âge non a compagnés car il est vraiment ďune extrême sauvagerie ,mais pour les autres allez-y plutot 2 fois qù une.


georges511

il y a 6 ans

Absolument jubilatoire tellement le réalisateur a poussę aux extrêmes tous ses acteurs.
Extrememement terrifiant ,malsain flippant mais q est ce que ça fait du bien par où ça passe .

Ce genre ďoeuvres devrit pouvoir être u par le plus grnd nombre tellement elle est puissante et ne re her he å aucun moment la facilité ni mettre le spectateur à ľaise sur son fauteuil.

Du grand ART tout simplement,BRAVO à tous et toutes .

Vraiment dérangeant ,flippant et super stimulant dans le bon sens du terme.Voir plus


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