Marin pêcheur en haute mer, Dom, 36 ans, ne rentre que quelques jours par mois à terre. L’occasion à chaque fois pour lui de retrouver ses enfants adolescents, Mailys et Mattéo, qui s’assument du mieux qu’ils peuvent en son absence. Mais lorsque Mailys tombe enceinte et décide de garder le bébé, Dom se retrouve contraint de repenser sa vie et sa passion pour ne pas perdre le garde de ses enfants…

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Le pêcheur devenu acteur primé à la Mostra de Venise : toute la valeur de Tempête de Samuel Collardey est incarnée par Dominique Leborne, marin vendéen choisi par le réalisateur de L’Apprenti et Comme un lion, lequel a puisé dans la vie de ce non-acteur pour nourrir son histoire. Dominique Leborne donne ainsi la réplique à son fils et sa belle-fille, et rejoue avec eux une foule de choses vécues de manière plus ou moins similaire (les difficultés financières, les conflits intimes, les soirées au pub). Dans la plus pure tradition d’un cinéma social qui refuse l’artificiel et aspire le réel jusqu’à l’extrême, Tempête se contente donc d’une mince architecture de fiction pour avant tout filmer des personnages et un décor, avec un soin apporté à l’émotion brute qui ne sombre jamais dans le misérabilisme ou les effets simplistes.