Située dans l’Aude, dans le sud de la France, Bugarach a toujours été une petite ville ordinaire d’à peine 200 habitants. Jusqu’à ce que le calendrier maya annonce la fin du monde pour le 21 décembre 2012, et qu’elle devienne pour de curieuses raisons la destination de prédilection d’un certain nombre de croyants et esprits décalés, convaincus que le village sera épargné par l’apocalypse grâce à la montagne qui la surplombe. Une surexposition médiatique qui attire l’attention du monde entier, et change le quotidien paisible des habitants.

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Il fallait bien qu’un film revienne sur le destin peu ordinaire de la petite ville paisible de Bugarach, devenue célèbre en l’espace de quelques mois en 2012 avant de retomber dans l’oubli. Co-réalisé par​Ventura Durall​​, ​​Sergi Cameron​​ et ​​Salvador Sunyer​​, ​​Bugarach​​ retrace donc les derniers mois précédant le non-événement de décembre 2012, en suivant une poignée d’habitants qui observent le petit manège se mettre en place. Avec beaucoup de distance, voire même d’humour devant certaines situations et paroles ubuesques, le trio de réalisateurs s’intéresse moins au pourquoi de ce petit chaos (les déclarations d’un maire pas bien malin, réutilisées et renforcées par la presse) qu’aux conséquences sur la communauté et les esprits les plus sensibles ou désespérés. Le film survole ainsi les choses, offrant un panorama amusant et étonnant, sans toutefois être passionnant.