Sidonie au Japon France, Allemagne, Japon, Suisse 2023 – 90min.
Communiqué de presse
Sidonie au Japon
Sidonie Perceval, écrivaine française confirmée, pleure son mari décédé. Invitée au Japon pour la réédition de son premier livre, elle est accueillie par son éditeur local qui l'emmène à Kyoto, la ville des sanctuaires et des temples. Alors qu'ils voyagent ensemble à travers les fleurs du printemps japonais, elle s'ouvre peu à peu à lui. Mais le fantôme de son mari suit Sidonie: elle devra enfin se défaire du passé pour s'autoriser à aimer à nouveau.
Votre note
Commentaires
“L’île aux morts”
Sidonie Perceval est attendue à Osaka pour la ressortie de son premier livre racontant l’accident qui emporta ses parents. Ce voyage, l’autrice française préférerait l’éviter.
Dans le pays du Soleil levant, la grue symbolise la longévité et le bonheur. Sa migration signifie aussi le retour de l’âme des chers disparus. Cet oiseau qui marqua les souvenirs de l’héroïne enfant orne les panneaux du générique. Dans l’archipel, Sidonie ne rencontre pas seulement pour la première fois son éditeur, Kenzo Mizoguchi, mais aussi le fantôme de son époux Antoine, décédé il y a plusieurs années. Stupeur et tremblement.
Dès son arrivée, Sidonie se perd dans la traduction. Les courbettes maladroites de cette entrée en matière sont autant d’éléments comiques usés. L’émergence du fantastique, malgré le rudimentaire de ses effets, transporte heureusement le récit vers un ailleurs plus convaincant. Un deuil mélancolique s’infuse. La blancheur quasi spectrale d’Isabelle Huppert sied au personnage qui, vidée de ses envies et sentiments, n’écrit plus. Les aéroports, trains ou rues dans lesquels elle erre, lieux habituellement gonflés de touristes ou citoyens pressés, sont aujourd’hui exsangues. Au-delà des clichés japonais traditionnels, Kyoto, Nara, et Naoshima lui offrent leurs temples, cimetières et musées, sanctuaires hantés où puiser un nouveau souffle. Il faut accepter l’injustice d’être encore là, oser frôler la main, accepter les bras et la bouche de l’autre pour enfin le reconnaître. La belle scène d’amour proposée se contentera d’un enchaînement de plans fixes, photographies pudiques de l’intime. Si les morts sont présents tout autour de nous, c’est pour nous réapprendre à vivre.
(6.5/10)… Voir plus
Dernière modification il y a 5 mois
Un film totalement ennuyeux avec un son qui pour moi s'avère totalement désagréable dans la mesure où ceux venant de l'extérieur, moteur de voitures, bruit du train etc... on été totalement éradiqués. On vit dans un "aquarium" en permanence. En plus il n'y a personne au Japon😳.... Dans le train, dans l'hôtel etc... la metteur en scène a totalement épuré le son et les images. Même les paysages n'y sont pas présents. Le résultat c'est que j'ai eu tendance à m'endormir. L'interprétation d'Isabelle Huppert n'y suffit pas. Avec son ton monotone elle est parfaitement en accord avec le scénario mais je me suis totalement ennuyé. Je n'ai rien à retenir de ce film et je me dis même que sans Madame Huppert et l'acteur japonais Ihara, Elise Girard aurait-elle trouvé le budget pour faire ce film ! (G-12.04.24)… Voir plus
Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.
Login & Enregistrement