Les Banshees d'Inisherin Irlande, Royaume-Uni, Etats-Unis 2022 – 114min.

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81 Avis des internautes

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Commentaires

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geradupo

il y a 1 an

2 étoiles pour les paysages irlandais à couper le souffle, la bonne idée d’attribuer le rôle du gentil bougre, genre de rôle dans lequel je ne l’ai jamais vu, à Colin Farrell et la géniale interprétation de Barry Keoghan du bobet du village.


cinedude

il y a 1 an

L'intrigue "enfantine" du film prend prend progressivement une tournure à la fois sombre et drôle. Du Martin McDonagh comme on en veut! Servie avec le super duo de In Bruges. Une grande partie de plaisir !

Sequoia

il y a 1 an

Un chef d’œuvre de l’humour noir, agaçant, certes, mais souvent très drôle, “Les Banshees d’Inisherin” est un huis clos de personnages épiques qui vont vite se mettre dans une spirale descendante dont l’issue tragique est inéluctable. L’histoire (une rupture absurde entre deux paysans solitaires, amis de toujours) se déroule au début des années 1920, sur une île imaginaire, isolée et complètement démunie, au large d’une Irlande en guerre. Un scénario solide, servi par d’excellents acteurs, dans de magnifiques paysages. Un beau moment de cinéma.Voir plus


vincenzobino

il y a 1 an

4.5: Les bêtes du nord sauvage
1923, Inisherin, île irlandaise fictive : Pádraic et Colm se retrouvent tous les jours autour d’une table de l’unique pub de l’île : ce jour-là seul Pádraic est présent et lorsqu’il veut s’enquérir du pourquoi de l’absence de Colm, il va se rendre compte de son erreur.
Le voici ce retour de l’artisan des guerres et paix, Mc Donagh. En réunissant son duo brugeois et les exilant au bout du monde perdu irlandais, il nous propose de saignantes retrouvailles.
Un paysage magnifique avec bien de la verdure et de l’eau, un compositeur en soi, un gaffeur professionnel ne s’en rendant visiblement pas compte et la sœur de ce dernier avide d’évasion en cette période de guerre civile : le casting est posé il y manque un témoin narrateur cinglant qui une fois présent déterminera les destins charcutiers.
Car si Colm est un mélomane et musicien accompli, il est également prisonnier malgré lui d’un monde bruyant et ne rêve que de silence. Et pas question de venir contrecarrer son désir.
Comme pour Bruges et les panneaux, le méticuleux peintre Mc Donagh nous « enchante et ensorcèle » par ses plans simples mais prodigieux, ce rythme paraissant assommant sur son premier tiers mais qu’un index pourrait bouleverser.
Et si le second tiers est celui de l’ouverture, l’ultime est une brutale fermeture où l’humain et son comportement s’en retrouvent démembrés.
Brillamment filmé, magistralement interprété avec palme personnelle à Farrell qui ne m’a jamais autant bouleversé, ce bilan de l’amitié forcée et ce regard diabolique illustré par un puissant thème de Burwell confrontant chaque Élément va vous marquer si vous n’êtes pas âme sensible: car ces bêtes, témoins de la barbarie, n’en sortiront pas toutes indemnes.
A recommander vivement.Voir plus


CineFiliK

il y a 1 an

“Cœurs sauvages d’Irlande”

Comme chaque jour à quatorze heures tapantes, Pádraic va chercher son ami Colm pour l’emmener au pub. Mais aujourd’hui le vieux bougre refuse de lui ouvrir sa porte.

Que s’est-il passé ? Des mots fâcheux échappés lors d’une beuverie ? Une dispute fraternelle ? La querelle amoureuse d’un couple en crise ? Le froid ainsi posé fait vite le tour d’Inisherin, île fictionnelle irlandaise aux plages grandioses. Entre le pub et l’église, difficile de ne pas croiser le chemin de l’autre. Quant aux raisons de la brouille, finalement invoquées, elles paraissent bien dérisoires. Néanmoins, sur l’autre rive, si loin et cependant si proche, une guerre civile déchire cette terre de 1923.

On ne peut qu’adorer le talentueux Martin McDonagh pour la qualité d’écriture de ses personnages, simples, intenses et si profonds. Avec grâce, il réunit à nouveau son duo brugeois pour le meilleur et pour le douloureux. Petit à petit, les bons baisers lancés en amorce laissent place aux panneaux de la vengeance. Malgré des gestes tendres d’amitié, c’est l’incompréhension qui imprègne le regard sourcilleux de Colin Farrell. Pourquoi l’histoire ne retient-elle jamais la gentillesse des hommes ? Compagnes fidèles, les bêtes observent malgré elles ces animaux solitaires se diviser dans la violence, entre ruptures et sanguinolentes coupures. Sur les falaises malmenées par le vent, la banshee, fée de mauvais augure, avance ses pions comme la mort chez Bergman. Toujours aussi déroutante, la fable tragicomique en devient infiniment triste.

(8.5/10)Voir plus

Dernière modification il y a 1 an


Eric2017

il y a 1 an

Inisherin n'existe pas! Tourné sur trois îles différentes au large de l'Irlande, il n'en reste pas moins que les paysages sont sublimes. "Les Banshees" fait partie de la mythologie irlandaise. C'est un personnage fantomatique qui pleure la nuit pour annoncer une mort. Ce film est magnifique tant dans son scénario que par les lieux où il a été tourné. Collin Farrell est absolument génial, tout comme Brendan Gleeson qui dans leurs rôles, leurs regards, leurs silences m'ont rappelé un certain Sergio Leone. D'ailleurs la manière de filmer de Martin McDonagh n'est pas sans rappeler quelques westerns. Tous les seconds rôles sont également merveilleusement interprétés. (G-28.12.22)Voir plus


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