Le discours France 2020 – 87min.

Communiqué de presse

Le discours

Adrien est coincé. Coincé à un dîner de famille où papa ressort la même anecdote que d'habitude, maman ressert le sempiternel gigot et Sophie, sa soeur, écoute son futur mari comme s'il était Einstein. Alors il attend. Il attend que Sonia réponde à son sms, et mette fin à la « pause » qu'elle lui fait subir depuis un mois. Mais elle ne répond pas. Et pour couronner le tout, voilà que Ludo, son futur beau-frère, lui demande de faire un discours au mariage... Oh putain, il ne l'avait pas vu venir, celle-là ! L'angoisse d'Adrien vire à la panique. Mais si ce discours était finalement la meilleure chose qui puisse lui arriver ?

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Commentaires

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Eric2017

il y a 2 ans

Encore un film narré qui finalement devient ennuyant à suivre. La bande annonce était pourtant prometteuse, mais au final c'est juste pénible. Certes, Lavernhe y joue très bien mais c'est insuffisant pour supporter 87 longues minutes. Je pense que l'adaptation du livre aurait pu être mieux faite. Seul moment sympathique c'est le discours de fin, OUF ! (G-25.06.21)Voir plus


CineFiliK

il y a 2 ans

“Le sens de la fête”

Voilà trente-huit jours que Sonia a dit « pause » à Adrien. Ne tenant plus, l’esseulé lui envoie un message avant de retrouver les siens pour un dîner. Mais cela fait plusieurs heures que sa belle l’a lu sans lui répondre. Galère supplémentaire, son futur beau-frère lui demande discrètement de prévoir un petit discours pour le mariage, ce qui réjouirait sa sœur.

Il a du mérite Adrien en tenant pratiquement seul le crachoir pendant une heure et demie. Lui qui déteste les longs sermons et dont la fonction au sein de sa famille n’est que de sortir quelques mots approuvant les dialogues ineptes de son entourage parle à n’en plus finir. Il a tant à dire sur son couple en sursis, ses parents qui rabâchent sans cesse les mêmes anecdotes, les encyclopédies de sa sœur et l’érudition assommante de son beauf. Heureusement que le spectateur, à qui il s’adresse en aparté, est là pour l’écouter.

Dans ce rôle exigeant, il fallait un orateur qui a le sens du rythme et de la fête sans susciter l’agacement, même en avalant son bol de café. Benjamin Lavernhe s’en sort avec les honneurs. Physique d’escogriffe sympathique au débit de mitraillette, il jongle avec les angoisses, les flèches acérées et les maladresses de son personnage. Il amuse tant quand, perruqué à la mèche rebelle, de retour dans ses années fac, il nous raconte son premier béguin qu’il tente de séduire à coups de stylos BIC. Et il parvient à gagner un peu d’émotion, lorsque, rasséréné, l’angoissé retrouve enfin ses esprits. Malgré quelques petites longueurs dues au dispositif, le Discours a de la méthode pour élever sans difficultés le niveau souvent médiocre de la comédie française.

(7/10)
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Dernière modification il y a 1 an


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