CH.FILM

Le vent tourne Belgique, France, Suisse 2018 – 86min.

Communiqué de presse

Le vent tourne

Une ferme dans le Jura, loin de tout. C'est ici que Pauline et Alex ont réalisé leur rêve d'une vie en autarcie, en harmonie avec la nature. Leur projet est soudé par leur amour, leurs idéaux et leur travail. Le couple veut désormais franchir l'étape de l'indépendance totale et produire sa propre électricité. L'arrivée de Samuel, venu installer une éolienne, va profondément troubler Pauline et bouleverser son couple et ses valeurs.La réalisatrice Bettina Oberli s'est fait connaître avec des films comme « Vent du Nord », et avec « Les Mamies ne font pas dans la dentelle » elle a signé l'un des plus grands succès cinématographiques suisses des dernières décennies. Si chacun de ses films est très différent, il y a néanmoins un dénominateur commun dans son travail : la réalisatrice sonde avec justesse la nature humaine. « Le vent tourne », filmé dans les paysages impressionnants du Jura, évoque une histoire universelle sur la fragilité des rêves et sur les responsabilités, individuelles et collectives. Un film poignant, magistralement interprété, aux images fortes, qui ne laissera personne indifférent.

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

CineFiliK

il y a 5 ans

« Petits paysans »

Dans le Jura suisse, les agriculteurs Pauline et Alex s’apprêtent à faire ériger une éolienne sur leur terrain pour gagner en indépendance. Samuel, l’ingénieur chargé du chantier, ne laisse pas la jeune femme indifférente, qui se découvre des envies nouvelles d’évasion.

Alex est un idéaliste rejetant tout système capitaliste. Il construit des murs pour se protéger contre les ennemis extérieurs et vise l’autarcie. Quitte à revenir à l’âge du feu. Pauline, paysanne depuis toujours, l’accompagne dans la marge, mais sans l’enthousiasme des débuts. Il y a ces veaux morts-nés, et cet enfant qui ne vient pas. Quand Samuel lui ouvre ses bras, c’est un autre monde qui s’éveille en celle qui n’a jamais quitté la ferme.

Le vent se lève et l’éolienne tourne en rond. Une fois posés, les personnages masculins n’évoluent guère. Seule Pauline aura le choix de se maintenir ou d’avancer. Brouillard et précipice symbolisent ses états d’âme. Celle-ci est incarnée par Mélanie Thierry qui semble trop délicate dans ses gestes et son phrasé pour nous emporter. L’avis de tempête passe et nos espoirs d’un Haut de Hurlevent helvétique s’éloignent.

5.5/10
twitter.com/cinefilik
cinefilik.wordpress.comVoir plus


Autres critiques de films

Back to Black

Challengers

Kung Fu Panda 4

Civil War