The Wife Suède, Etats-Unis 2017 – 100min.

Communiqué de presse

The Wife

Joan (Glenn Close) et Joe Castleman (Jonathan Pryce) sont mariés depuis presque 40 ans. Joe se considère comme l'un des plus grands écrivains américains contemporains. Il jouit pleinement de l'attention qu'on lui porte et multiplie les aventures. Avec son charme, son excellent sens de l'humour et beaucoup de tact, sa femme Joan semble le soutenir parfaitement en coulisses. Lorsque Joe reçoit le prix Nobel pour son œuvre littéraire, ils se rendent ensemble en Suède. Ils sont accompagnés de leur fils David (Max Irons) - lui-même un écrivain en herbe qui, selon son père, se cherche encore. Entre les réceptions très formelles, les attitudes révérencieuses et le programme pour dames, les failles du couple apparaissent au grand jour et une insatisfaction refoulée commence à percer la façade impassible de Joan. Pour couronner le tout, les Castleman sont également suivis par le journaliste et biographe Nathaniel Bone (Christian Slater), qui tente sans relâche de percer un sombre secret.

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Commentaires

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TOSCANE

il y a 5 ans

Sous les abords d’une film très classique, on observe un couple sage, attentif, aimant, mais l’on perçoit très vite l’impatience, les mutuelles manipulations, les mensonges, les secrets de famille, le fils mal aimé . Mais la dernière image, quand notre héroïne caresse la page vierge de son cahier, on espère qu’elle va enfin pouvoir prendre sa revanche en écrivant SON livre. Ce ne sera pas une veuve désespérée.Voir plus


CineFiliK

il y a 5 ans

“Le masque et la plume”

Un appel officiel de Suède annonce à l’auteur Joe Castleman qu’il va recevoir le prix Nobel de Littérature. Un grand honneur pour lui et sa femme Joan, qui a fait plus que le soutenir.

Derrière chaque grand homme se cache une femme. Joan le sait bien, après des années de silence et de sacrifices. Epouse, mère, accompagnatrice, infirmière, muse et bien plus, celle qui se définit comme une « faiseuse de rois » aspire à de nouveaux ciels. Sans demander la lumière, elle ne supporte plus désormais l’ombre. « Surtout, ne me décrivez pas telle une victime, je suis beaucoup plus intéressante que cela. », dit-elle à un éventuel biographe.

Néanmoins, ni son histoire ni le film ne convainquent totalement, n’échappant guère aux schémas classiques, attendus. Le secret de famille ne tient pas longtemps et le final radical s’avère une échappatoire facile. Hélas pour Glenn Close, très digne, dans cette histoire de plume et de masque.

5.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


Casper73

il y a 5 ans

Voix au chapitre

Recevoir un prix Nobel après une vie d’abnégation et de dévouement à l’écriture : aube ou crépuscule d’une union ? Très vite le jeux pipé des protagonistes se révèle. On attend, en vain, un rebond, une vengeance ourdie de part ou d’autre. Las. Tombe la neige et nos illusions. Délétères, les rôles cloisonnés et l’unique titre de conjoint aura raison de cette surface polie mortifère. Seule la palette de Glenn Close rendant au plus juste la délicatesse de sa position choisie nous laisse l’impression d’un paysage humain complexe et raffiné.Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


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