The Glass Castle Etats-Unis 2017 – 127min.

Communiqué de presse

The Glass Castle

Pour Jeannette (Brie Larson), la vie est une grande aventure. Son père Rex (Woody Harrelson) décroche les étoiles et pourchasse les démons qui la suivent dans ses rêves nocturnes. Et peu importe qu'elle doive se coucher l'estomac vide, supporter une mère artiste obstinée (Naomi Watts) ou encore déménager régulièrement du jour au lendemain, elle est une enfant heureuse. Mais, avec le temps, les promesses de Rex, qui sombre peu à peu dans l'alcoolisme, ne peuvent plus occulter la réalité: Jeannette et sa famille vivent dans une extrême pauvreté. Et les mensonges échafaudés par ses parents se révèlent tout aussi fragiles que le château de verre que Rex avait, durant des années, promis de construire à sa fille.

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vincenzobino

il y a 6 ans

States of Jeannette
1989: Jeannette Walsh, reporter photo pour un hebdomadaire new-yorkais, est sur le point de se fiancer lorsqu'elle reconnaît ses parents en SDF. Et ses souvenirs d'enfance ressurgissent :son père Rex, un alcoolique notoire refusant tout contact avec la réalité, la forçait ainsi que ses 3 frères et sœurs, à une vie emplie de misère, craintes et désolation. Pourtant, la jeune femme ressent un besoin: présenter son fiancé banquier à ses parents.
Une enfance volée pour une vie de casanier sédentaire: cela ne vous rappellerait-il pas Cap'tain Fantastic? Il y avait une certaine impression de rapprochement mais dès la première séquence flash-back (nombreux dans le film), l'on éprouve que du mépris profond pour cet ignoble égoïste n'hésitant pas à jeter ses enfants dans une piscine profonde ou les laissant sans surveillance avec de lourdes séquelles à la clé.
Ces souffrances, l'on les ressent pour Jeannette, l'on endure sa peine et sa rage. Et au cours des retrouvailles, un seul mot vient à l'esprit : dégoût. Comment un tel individu peut être à ce point insensible, humiliant son futur beau-fils et n'éprouvant aucune notion d'auto-critique.
Et puis survient la dernière séquence. Et c'est à cet instant que Cretton, après son fabuleux State of Grace, réussit l'exploit de nous faire ressentir de l'empathie pour ce diable incarné, et la révélation finale illustrée sur la part entre réalité et fiction bouleverse littéralement.
Et l'on réalise que l'on vient d'assister à un coup de maître: directions d'acteurs et actrices fabuleuse (Brie Larson et Naomi Watts exceptionnelles, mais palme à Woody Harrelson effroyable), photographie remarquable et surtout un message fort que le rachat peut encore exister.
A recommander vivement avec néanmoins certaines séquences qui pourraient être déconseillées aux personnes ayant connu ce genre d'enfance, que l'on ne souhaite à personne...Voir plus


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