La relation trouble entre un riche banquier et sa maîtresse qui le punit la nuit, à grands coups de fouets.

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Gérant certaines des plus grandes fortunes de France, un banquier (Benoît Poelvoorde) promet 1 million de dollars à sa maîtresse (Laetitia Casta) et un mariage à la clef. Entre-temps, lors de leurs entrevues nocturnes, il lui demande de lui administrer des corrections perverses sous forme de jeux SM, compensant ainsi son attitude détestable envers ceux qui l'entourent: tortionnaire le jour, toute petite chose apeurée face aux coups portés par cette grande brindille juchée sur talons aiguilles, la nuit venue. Mais celle-ci ne fait pas ça pour l'argent: amoureuse, subjuguée peut-être par ces demandes de plus en plus cruelles, elle est prête à tout pour emmener son banquier soumis vers la jouissance suprême, voire fatale.

L'affaire Edouard Stern, banquier français établi à Genève dans les années 2000, ne cesse d'inspirer cinéastes, journalistes et romanciers: après Olivier Assayas avec son Boarding Gate, c'est Hélène Fillières qui s'y colle. Si les interprètes s'avèrent convaincants, en revanche, les voir traîner leur ennui entre deux séances de séances sado-maso, dans des décors aseptisés à l'extrême, provoque chez le spectateur le sentiment de s'être fait rouler dans la farine: placé en position de voyeur, celui-ci est en outre gratifié d'explications psycho-intello-libidineuses à deux balles.