Kritik19. Februar 2024

Critique de «Maison de retraite 2», la guerre du troisième âge

Critique de «Maison de retraite 2», la guerre du troisième âge
© Praesens-Film AG

Pile deux ans après le premier opus, alors qu’ils vivent des jours paisibles dans leur nouveau foyer, les seniors de «Maison de retraite 2» vont vivre de nouvelles péripéties dans le sud de la France.

(Une critique de Marine Guillain, depuis le festival de l'Alpe d'Huez)

Il y a deux ans, vous découvriez les aventures de Milann (Kev Adams), 30 ans, qui se retrouvait contraint d’effectuer 300 heures de travaux d’intérêt général dans une maison de retraite afin d’éviter la prison. Après avoir vécu l’enfer les premières semaines, il finissait par se lier d’amitié avec les retraités. Dans le second volet de «Maison de retraite», réalisé par Claude Zidi Jr. en lieu et place de Thomas Gilou, et toujours co-écrit par Kev Adams, une partie de cette sympathique bande est de retour: Alfred (Daniel Prévost), Sylvette (Liliane Rovère) ou encore Fleurette (Firmine Richard) vivent des jours paisibles dans un établissement qui réunit retraités et orphelins, sous l’égide d’Alban (Jarry) et Milann. Le grand ami de ce dernier, Lino (Gérard Depardieu, qui apparaît lors de quelques flashbacks malaisants), est mort, mais a donné son nom au nouveau foyer: le foyer Lino Vartan.

Tout est bouleversé lorsque à la suite d’un contrôle sanitaire, l’établissement a 15 jours pour se mettre aux normes - ce qui relève de l'impossible - sous peine de fermer. En attendant de trouver une solution, Milann répond positivement à l'invitation du Bel Azur Club, une maison de retraite dans le sud qui les accueille pour l’été. Tout le monde embarque dans le bus d’Alban pour rallier ce lieu paradisiaque en bord de mer… mais anciens et nouveaux pensionnaires (parmi lesquels Jean Reno et Enrico Macias) du troisième âge n’ont pas prévu de s’entendre, et se déclarent la guerre!

Alpe D'Huez 2024 : «Maison de retraite 2», la guerre du troisième âge
«Maison de retraite 2» © Praesens-Film AG

Présenté en ouverture du Festival de l'Alpe d’Huez le 15 janvier dernier, «Maison de retraite 2» parvient à garder son âme, sans oublier de se renouveler pour autant. Le comique de répétition fonctionne plutôt bien, tout comme les nombreux jeux de mot qui se succèdent. Le scénario réserve quelques surprises et rebondissements, qui conduiront nos protagonistes à mener une offensive collective digne de «La casa de papel», manquant toutefois cruellement de crédibilité.

La guéguerre peu intéressante entre les deux clans de retraités ne dure heureusement pas trop longtemps, pour laisser place à l’esprit d’équipe. En effet, touchés par la complicité naissante entre Milann et Clémence, la fille du directeur du Bel Azur Club, ils unissent leurs forces pour que leur histoire d'amour se réalise. «Maison de retraite 2», c’est donc beaucoup, vraiment beaucoup, de bienveillance, d’humanité, d’optimisme, de cohésion et d’entraide intergénérationnelle. Le tout se conclut par un happy end énorme destiné à faire fondre les cœurs du public qui se sera pris au jeu.

2,5/5 ★

Au cinéma le 21 février

Plus d'informations sur «Maison de retraite 2»

Bande-annonce de «Maison de retraite 2»

A lire aussi sur Cineman :

Ist dieser Artikel lesenswert?


Kommentare 0

Sie müssen sich zuerst einloggen um Kommentare zu verfassen.

Login & Registrierung