L'Abbé Pierre - Une vie de combats France 2023 – 133min.

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10 Avis des internautes

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Commentaires

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Eric2017

il y a 4 mois

Benjamin Lavernhe en Abbé Pierre c'est une réussite totale. Ce film est bouleversant et ce qu'il en ressort c'est que de nos jours rien ou peu de choses ont changé. La politique ne fait rien et se réfugie comme à l'époque sous de longs discours. Un biopic absolument réussi où il faut également souligner l'actrice Emmanuelle Bercot qui joue la "compagne" de l'Abbé et qui est restée à ses côtés durant 40 ans. Un film passionnant à voir ne serait-ce que pour capter l'amour sans condition que cet homme à répandu autour de lui. (G-04.12.23)Voir plus


CineFiliK

il y a 4 mois

“Miserere”

Dans la nuit étoilée d’un désert rocailleux, un vieil homme marche péniblement. Henri Grouès, dit l’Abbé Pierre, s’interroge : mon action aura-t-elle suffi ? Ai-je réussi un tant soit peu à changer le monde ?

Ainsi commence le pèlerinage d’un homme d’exception, dont les étapes existentielles font tomber date après date les feuilles d’un calendrier du siècle. Les chiffonniers d’Emmaüs, les morsures de l’hiver 54, ainsi que le tourbillon médiatique qui emporte ses appels à la solidarité rafraîchissent notre mémoire. Quand ses origines bourgeoises, son éviction de l’ordre des Capucins en raison d’une santé fragile, son dépucelage en temps de guerre, la résistance qui lui donnera son nom, sa fonction de député, les amphétamines qui ont failli le tuer tel ce naufrage vers l’Uruguay, réduisent notre ignorance. Sans négliger le nom méconnu de Lucie Coutaz, co-fondatrice de la communauté et véritable dame de cœur du petit frère des pauvres, partageant quarante ans de sa vie. C’est là l’un des mérites du film porté par l’incarnation jusqu’au-boutiste de Benjamin Lavernhe. Pour le reste, l’œuvre déçoit comme il y a peu le voyage éreintant de Simone. Qu’il est difficile de rendre hommage avec modestie aux icônes contemporaines de l’histoire de France ! Dans un ordre chronologique plus que classique, Frédéric Tellier semble vouloir tout raconter, enchaînant les séquences sans véritable point de vue. Maniériste, il floute le cadre de ses images passées, comme pour troubler le souvenir entre deux archives. Et que penser de cette porte céleste émergeant dans un tumulte pompier ? Quant à la musique, elle envahit trop souvent l’espace pour surligner inutilement l’effet mélodramatique. Tant d’excès pour un homme marqué par l’humilité. Reste une figure qui, s’il a échoué à changer l’humain, a réussi à l’aimer comme il est. A côté de lui, il y a de quoi se sentir petit.

(5.5/10)Voir plus

Dernière modification il y a 4 mois


toscadani

il y a 5 mois

Très beau film et surtout magistralement interprété par Benjamin Lavernhe qui à mon avis mérite une Palme d’Or. Également excellent second rôle de sa compagne qui a été à ses côtés pendant 40 ans et qui mérite d’être mise en lumière! Une vie de combats mais oh combien intéressante et cela fait du bien de découvrir cette personnalité si attachante et si humaine. À voir absolument!Voir plus


vincenzobino

il y a 5 mois

3.25: Ma quête inconnue
Henri Groues a beau être pratiquant religieux, il est également gradé dans l’armée française alors en guerre. Au cours d’une opération de protection, où il aide des personnes à fuir en Suisse, il rencontre Lucie qui après l’avoir protégé va le seconder dans ce qui sera sa quête : faire en sorte que tous les humains puissent dormir sous un toit : pas évident quand tu as un gouvernement contre toi...
Le voici ce biopic sur l’une des figures françaises fortes du XXÈME siècle. Plus de 30 ans après l’extraordinaire et inoubliable composition de Lambert Wilson, au tour de « l’inconnu » Benjamin Lavernhe de s’y coller. Pas avec le même éclat.
Tout le monde a entendu parler ou connu l’Abbe Pierre, mais qui a connu Henri? Mon espoir était outre comprendre ce qui a pu le pousser à créer Emmaüs, pouvoir davantage connaître la véritable identité de l’Abbe. Souhait partiellement exaucé.
Effectivement le film est d’inégale intensité : si l’évocation de 1943 ainsi que de cet hiver 54 et sa relation avec Lucie est absolument remarquable, le surnombre d’information et un dernier tiers plus contemporain peuvent frustrer malgré une excellente prestation de Lavrnhe certes, mais davantage de Vuillermoz et surtout Emmanuelle Bercot méconnaissable.
On sera par contre déçu sur l’aspect église absent et la rapidité de certains instants clés de sa vie, notamment sur son dernier quart de vie où on aurait souhaité davantage voir ce patriarche en soi rappeler que 40 ans après son appel radiophonique, son combat n’était pas terminé et sa quête persisterait même après sa disparition.
Se laisse néanmoins voir.Voir plus

Dernière modification il y a 5 mois


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