Love Life France, Japon 2022 – 123min.

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Commentaires

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TOSCANE

il y a 7 mois

Je ne me lasse pas des films japonais. C'est toujours intéressant d'observer leur réserve quand ils ont du chagrin, quand ils vivent des drames, quand ils sont amoureux, juste une étreinte pour fixer l'image, à peine une baiser ! Tout à fait inhabituel aussi quand une jeune femme pardonne à un homme âgé, à condition que l'insulte soit retirée, donc reconnue, ce qui est à mon avis la seule possibilité de pardonner. Un film riche parce que le handicap physique y est traité naturellement, sans jugement. J'observe dans ce film une relation avec la Corée ce qui est plutôt rare il me semble. Deux heures et demi à observer leurs jeux amoureux, social, familial. Pourquoi pas !Voir plus


CineFiliK

il y a 10 mois

“Still walking”

Taeko et son jeune fils Keita vivent dans une banlieue nippone avec Jiro qu’elle a épousé il y a un an. Un drame terrible va ébranler ce trio fragile.

Ils ont emménagé dans le petit appartement familial, laissant les parents de Jiro s’installer dans l’immeuble d’en face. Une configuration spatiale qui mêle au côté pratique une redevabilité pesante. Le beau-père de Taeko ne l’a jamais acceptée, allant jusqu’à la considérer comme un produit recyclé. Une insulte lancée lors d’un anniversaire tout en lui tournant le dos. Réaction plus rare dans le cinéma japonais, une résistance féminine exigeant des excuses de ce patriarcat d’un autre âge. Avec diplomatie évidemment. L’accident terrifiant qui suivra entraînera une remise en question de chacune et chacun, ainsi qu’un retour brutal du passé qu’il faudra savoir affronter et accepter droit dans les yeux.

La trame évoque celle du foudroyant Still walking dont l’un des personnages était également une mère seule avec enfant qui peinait à se faire accepter par le clan de son nouveau mari, marqué par un deuil cruel. Hélas, Kôji Fukada manque de la délicatesse de Kore-eda pour faire avancer son récit où chaque détail a son importance. Les péripéties s’enchaînent parfois maladroitement et il lui faut une gifle pour faire couler des larmes grossières. Plus mécanique que sensible, malgré une mise en scène maîtrisée, son mélo finit par disperser l’émotion promise.

(6/10)Voir plus

Dernière modification il y a 10 mois


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