The United States vs. Billie Holiday Etats-Unis 2021 – 130min.

Communiqué de presse

The United States vs. Billie Holiday

Le réalisateur primé Lee Daniels (THE BUTLER, PAPERBOY, PRECIOUS) raconte l'histoire émouvante de la légendaire chanteuse de jazz Billie Holiday qui s'est battue contre les discriminations raciales et contre l'oppression de l'État sur une large partie de la population américaine. Adorée à travers le monde entier pour sa musique, elle est la cible du Département fédéral des stupéfiants dans le cadre d'une opération d'infiltration dirigée par l'agent fédéral Jimmy Fletcher, avec lequel elle s'engage dans une liaison tumultueuse au début des années 1940. Ce n'est pas à cause de sa consommation d'héroïne qu'elle est visée par l'État, mais à cause de sa chanson antiraciste "Strange Fruits". Une histoire déchirante de la légende immortelle du jazz.

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 2 ans

“Fruit défendu”

Billie Holiday raconte son histoire. La gloire, ses amours variées, la drogue et cette vindicte fédérale, prête à tout pour la faire tomber.

On peine à croire qu’une simple chanson ait pu faire trembler les hautes sphères du pouvoir en place. Mais dans une Amérique aux racines ségrégationnistes, dont la reconnaissance du lynchage comme crime fait aujourd’hui encore débat, les fruits étranges suspendus aux arbres que chante Billie dégagent une odeur de soufre. Un militantisme poétique mais subversif selon certains qui se doit d’être réduit au silence.

Rien ne fut facile pour Lady Day : un bordel comme lieu d’éducation, des addictions multiples, de mauvais amants, une surexploitation, plusieurs procès, la prison et des pulsions autodestructrices. Sous les projecteurs et les paillettes du succès, des trahisons, des peines. Et cette haine suprématiste pour cette femme qui avait l’insolence d’être forte, belle et noire.

Lee Daniels rend hommage à cette figure précieuse du blues et du jazz. Sa caméra virevolte et capte vite l’intérêt en enchaînant les scènes. Il évite l’apitoiement et la sacralisation du mythe. Son propos politisé intrigue en illustrant notamment les entraves dressées par les frères de couleur de l’héroïne. Mais le biopic s’éternise et se perd dans les redites, les incompréhensions ou des détails peu utiles. Il permet néanmoins l’émergence d’une novice à la voix d’or, Andra Day, plus que remarquable dans son jeu et sa musique.

(6/10)Voir plus

Dernière modification il y a 2 ans


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