En guerre France 2018 – 112min.

Communiqué de presse

En guerre

Malgré de lourds sacrifices financiers de la part des salariés et un bénéfice record de leur entreprise, la direction de l'usine Perrin Industrie décide néanmoins la fermeture totale du site. Accord bafoué, promesses non respectées, les 1100 salariés, emmenés par leur porte-parole Laurent Amédéo, refusent cette décision brutale et vont tout tenter pour sauver leur emploi.

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 5 ans

“Saint Vincent”

Malgré les promesses de la direction, l’usine d’Agen va fermer. Emmenés par Laurent, leur délégué syndical, les salariés agissent pour espérer conserver leur emploi.

Après Une vie passée chez Maupassant, Stéphane Brizé retourne aux thématiques engagées qui marquèrent sa Loi du marché. Comment exister dans un monde ultralibéral qui donne plus de valeur au profit qu’à l’humain ? En immersion, il investit la résistance des travailleurs. Séances de lutte, âpres négociations et grèves enflammées. La caméra virevolte et le dialogue devient impossible dans certaines scènes rendues ainsi pénibles à regarder et à écouter. Mais l’énergie de la colère et de la violence exprimées nous emporte aussi. « Celui qui combat peut perdre, mais celui qui ne combat a déjà perdu », cite-t-il en ouverture.

La seule force du sujet et de ces destins brisés aurait suffi. Mais la présence du fidèle Lindon, au milieu de non-professionnels assumant leur propre rôle, détonne. Ses talents d’acteur et son charisme tranchent, empêchant, d’une certaine manière, ses compagnons d’infortune d’émerger. Seul personnage à bénéficier d’instants intimes, il endosse progressivement une dimension quasi christique qui finit par déranger.

5.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


la_critique

il y a 5 ans

Un excellent film, qui à la différence de "Jusqu'à la garde", ne prend pas un parti pris indécent et manichéen sur l'une ou l'autre partie en opposition. On savoure l'excellent jeu de Vincent Lindon, et l'on se prend dans les tourbillons de ce thriller socio-économico-politique dont le drame est annoncé dès le début par ce magnifique épitaphe de Bertold Brecht, annoncé en préambule du fil:.
"Celui qui combat peut perdre. Mais celui qui ne combat pas a déjà perdu."
Un film à voir et à méditer, intensément, passionnément!Voir plus


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