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La vanité France, Suisse 2015 – 75min.

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9 Avis des internautes

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Commentaires

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verabu1

il y a 8 ans

A la fois sensible et détaché. Un subtile cocktail saupoudré d'humour. Avec une comédienne qui donne un relief particulierement touchant.


magaga

il y a 8 ans

Je n'ai pas trouvé que ce film est une réussite totale. Mais j'ai aimé ce trio décalé. Les acteurs sont touchants et le mélange drame et humour est plaisant.


seemleo1

il y a 8 ans

Lionel Baier manque d'inspiration dans son huis-clos. La mise en scène talentueuse, la photographie haut de gamme, les acteurs sympas, les quelques traits d'esprit et trouvailles scénaristiques ponctuelles ne compensent pas la pauvreté des dialogues et le manque de profondeur des personnages. Mélanger le drame et la comédie est un exercice difficile qui demande de la substance et du talent. Baier a du talent. En bossant un peu plus sur l'écriture, sur les émotions et le ton général de l'oeuvre, le résultat aurait été plus abouti. Dommage.Voir plus


venividivici1

il y a 8 ans

On connaît le synopsis du film, on ne connaît pas forcement la signification de "la vanité": d'une part c'est l'orgueil - le vieil architecte - et d'autre part dans l'art - le tableau dans la chambre où l'action se passe - ce sont les œuvres qui nous rappellent que nous sommes mortels donc éphémères.. Ce petit film traite du sujet de la mort; heureusement pas de façon à nous plomber le moral mais avec une certaine légèreté. Quelque fois un peu cocasse mais sans grandes prétentions. Tourné presque en huit clos les plans dans ce motel vieux et vétuste sont assez significatifs de la teneur du sujet. PS. Patrick Lapp fidèle à lui-même!!Voir plus


CineFiliK

il y a 8 ans

"Memento mori", "Souviens-toi que tu vas mourir"… Tel est le message symbolisé par le crâne en anamorphose dissimulé dans la reproduction du tableau de Holbein qui orne maladroitement la paroi de ce motel en pleine décrépitude. David Miller ne l’a pas oublié, bien au contraire. Habitué à obtenir tout ce qu’il veut et quand il le veut, l’architecte vaniteux a même décidé d’anticiper son décès. Malade, il a fait appel à une association d’aide au suicide. C’est Esperanza qui est chargée de l’accompagner jusqu’à son dernier souffle avec pour seul témoin Tréplev, le prostitué de la chambre d’à côté. Sujet fort et polémique que la mort assistée qui, à l’écran, en a inspiré plus d’un – Mar Ardentro d'Alejandro Amenabar , Quelques heures de printemps de Stéphane Brizé et plus récemment Fin de partie de Sharon Maymon. Le Suisse Lionel Baier s’ajoute à la liste en préférant le ton d’un huis-clos plus humoristique que mélodramatique. Le début presque théâtral peine à trouver son rythme, le temps de poser la situation et les personnages. Action, trouvailles et bons mots s’enchaînent de manière artificielle parfois. Il faut attendre le "road trip" final de cette famille recomposée pour qu’une émotion véritable pointe et bouleverse. Dans leurs regards, c’est toute l’humanité qui transparaît. Et devant la mort, un geste d’amour, même vain, laissera une trace ineffaçable.

Pensée du jour : face à la mort, l’humain n’est que vanité.

7/10
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