La Vie scolaire France 2019 – 111min.

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11 Avis des internautes

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 4 ans

“Un pion c’est tout !”

Désirant se rapprocher de Paris, Samia devient conseillère principale d’éducation dans un collège de Seine-Saint-Denis. Elèves turbulents, parents dépassés et collègues bientôt à bout, l’année risque d’être longue.

Ils avaient pourtant su nous prendre par les sentiments avec leur premier opus, Patients, histoire autobiographique d’un tétraplégique incomplet. Les deux compères tentent à nouveau leur chance en mettant en scène les souvenirs scolaires de leur adolescence. Leur credo ? Démontrer que les jeunes et leurs mentors attitrés peuvent se rassembler. En un montage alterné festif, les barrières s’effacent dans un écran de fumette et l’on se rejoint par un humour potache, des insultes amicales, quelques peines personnelles et une logorrhée quasi insurmontable. Entre le parler de banlieue et le jargon de l’éducation nationale, il y a de quoi en perdre son latin.

Malheureusement, drame et comique s’opposent mal et se fragilisent ici. Le film hésite, citant tour à tour Profs, Entre les murs et Esprits rebelles. Un trafic d’influences qui finit par sonner faux, les apprentis acteurs n’étant pas toujours à la hauteur de leur envie. Pas de mention donc pour cet examen de passage à l’âge adulte.

5.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 4 ans


vincenzobino

il y a 4 ans

4.5: Les samouraïs
Collège des Francs Moisins, St Denis:
Yanis est parmi les élèves de troisième année d’une classe turbulente. Nommée CPE (conseillère principale d’éducation), Samia, originaire d’Algérie, ne se sent pas dans son élément. Jusqu’à ce qu’au hasard d’une visite en prison, les deux se croisent, chacun voyant un proche. Comment gérer cette absence et mêler étude et rigueur disciplinaire?
Le voici donc cet impatiemment attendu second opus du binôme Grand Corps Malade-Mehdi Idir. Après la rééducation, c’est l’Education nationale qui est ici mise en avant. Avec la même virtuosité.
Dès la première seconde et la présentation du distributeur, il se dégage tout de suite un sentiment de grand n’importe quoi : une situation chaotique de rentrée de classes, une totale cacophonie verbale pour organiser les heures de cours et le premier sentiment semble clairement : pourquoi perdre son temps avec des cas si désespérés?
Sauf que, le duo GCM-Idir réussit à tourner le tout avec une espèce de dérision nous faisant d’abord sourire, puis nous bousculant véritablement lorsque l’on sort du cadre scolaire et découvre les secrets profonds. Il s’en suit une brillante analyse de l’esprit de confiance et de la sincérité, illustrée notamment par une fantastique pièce slam mettant en lumière le lien que représente une journée en classe lorsque l’on est visiblement pas fait pour.
Et ça débouche sur une bouleversante illustration que parfois, un peu de sagesse peut sauver les apparences.
Je ne suis pas du milieu enseignant et parfois, certaines réflexions des maîtres de classe semblent assez éloignées de la réalité de la rue. Et autant, la critique sur ces invraisemblances du système éducatif, sauvage, ne manquera pas d’en désarçonner, autant l’issue m’a complètement mis KO sur un plan émotionnel, même si, et ça serait mon unique point en moins, la dernière séquence me semble assez peu probable.
Mais je n’en ai absolument pas cure car le message du chant final rappelant les origines patriotiques de la France nous marque.
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