Critique20. November 2023

Critique de «Pamela Rose, la série» sur Canal+, Kad et Olivier reprennent du service au FBI

Critique de «Pamela Rose, la série» sur Canal+, Kad et Olivier reprennent du service au FBI
© Audoin Desforges / La Company – Julien Panié – CANAL+

20 après le film «Mais qui a tué Pamela Rose», Kad Merad et Olivier Barroux renfilent leur costard de flics du FBI et retournent sur le terrain. Les agents Bullit et Riper doivent cette fois faire la lumière sur plusieurs meurtres visant de célèbres youtubeurs.

À Washington, les agents Richard Bullit (Kad Merad) et Douglas Riper (Olivier Barroux) coulent des jours heureux. Bientôt retraités, ils travaillent toujours au FBI, mais en tant qu’ambassadeurs. Un job un peu bidon pour deux policiers qui savent à peine se servir d’un clavier d’ordinateur. Alors quand un jeune youtubeur est retrouvé mort avec un pouce en moins, les deux agents ne semblent pas être les mieux placés pour résoudre l’affaire. Pourtant, pour éviter des sanctions disciplinaires, Bullit et Riper sont prêts à retourner sur le terrain pour élucider ce meurtre et les autres qui vont bientôt suivre. Face à eux, Jessica Carson (Shirine Boutella), une jeune policière intelligente et efficace, n’est pas dupe et garde un œil sur les deux policiers un peu farfelus.

Il y a eu «Mais qui a tué Pamela Rose», réalisé par Eric Lartigeau en 2003, suivi de «Mais qui a re-tué Pamela Rose» réalisé par Kad Merad et Olivier Barroux en 2012. Place maintenant à la série. Mais était-ce bien nécessaire d’en remettre une couche? En 2023, c’est n’est plus l’assassin de Pamela Rose qui est recherché, mais le meurtrier d’une bande de stars de YouTube. À part ça, rien n’a changé depuis les films. L’esprit parodique, ainsi que les personnages principaux, retrouvent de leur superbe. L’humour très premier degré qui a fait le succès des longs-métrages est, lui aussi, présent, ainsi que les décors français nous faisant croire que l’on est à Washington. Des locaux du FBI aux quartiers pavillonnaires façon banlieue américaine, la France prend des allures de métropole de l’Oncle Sam. Cette mise en scène, déjà en place dans les films, participe aussi à l’absurdité volontaire du scénario et des personnages.

Critique de «Pamela Rose, la série» sur Canal+, Kad et Olivier reprennent du service au FBI
«Pamela Rose, la série» sur Canal+ © Audoin Desforges / La Company – Julien Panié – CANAL+

Tout comme les films, la série s’offre les services d’actrices et d’acteurs bien connus du public, comme Mélanie Doutey, Ophélia Kolb, Claudia Tagbo, Mister V ou encore Lionel Abelanski, déjà vu dans les deux films. Le casting fait aussi la place à la nouvelle génération, Shirine Boutella et Panayotis Pascot y tiennent respectivement les rôles d’une enquêtrice et d’un stagiaire psychopathe. Quelques invités s’invitent aussi à la fête, comme Jonathan Cohen dans la peau du pape.

20 ans et quelques rides après, le duo Kad et Olivier fonctionne toujours parfaitement. Au fil des épisodes, on les voit accumuler les bourdes. Toujours aussi stupides et incompétents, les frasques des deux agents de choc tentent de combler les 30 minutes de chacun des 9 épisodes. À se demander si la série était le format le plus adéquat, ou si la durée d’un film n’aurait pas suffi. Traînant un peu en longueur par moments, la série écrite par Julien Rappeneau, Martin Darondeau, Olivier Barroux et Kad Merad, et réalisée par Ludovic Colbeau-Justin, offre malgré tout de bons moments d’humour potaches et divertissants, et on en attendait pas moins de la série.

4/5 ★

Les deux premiers épisodes sont à découvrir le 20 novembre sur Canal+, et tous les lundis au rythme de deux par soirée. Disponible sur myCANAL.

Bande-annonce de «Pamela Rose, la série»

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