Live by Night Etats-Unis 2015 – 129min.

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Commentaires

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vincenzobino

il y a 7 ans

La grande illusion.
Boston, les années 1920: irlandais et italiens se disputent le contrôle de l'alcool. Joe Coughlin, irlandais de sang, commet quelques braquages mais ne veut pas se définir comme gangster, fils de policier. Lorsqu'il tombe amoureux de la maîtresse du chef irlandais et que ce dernier le découvre et la fait disparaître, il jure de la venger et rien de tel que de rallier l'ennemi italien. C'était sans compter sur les cubains.
Quatrième film d'Affleck réalisateur et seconde adaptation de Lehane après Gone Baby Gone,live by night s'avère aussi passionnant que ses prédécesseurs. Par ses reconstitutions fort bonnes et l'immersion absolue grâce à une photographie signée Richardson de haute volée. Par sa plongée dans l'ère moderne au-travers de piques sauvages adressées à un certain "establishment" raciste que le nouveau président américain représente. Et parce que c'est Ben qui adapte Dennis Lehane, auteur des mythiques Mystic River et Shutter Island, et dont l'écriture sans être aussi flamboyante, est néanmoins très intéressante.
Un casting haut en couleurs :Ben confirme certes qu'il est meilleur réalisateur qu'acteur, mais Gleesson, Cooper (personnage méconnaissable) et surtout le duo féminin de choc Zoé Saldana-Elle Fanning sont irréprochables.
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CineFiliK

il y a 7 ans

“Mafia blues”

Dans le Boston des années 20, la prohibition a engendré la clandestinité et le crime. Revenu ébranlé du front 14-18, Joe Coughlin se laisse entraîner dans la délinquance au grand dam de son père, chef adjoint de la police. Séducteur et provocateur, il finit par se faire des ennemis dans le monde mafieux l’obligeant à quitter la ville et faire sa place dans le Sud-Ouest floridien.

Mystic River, Shutter Island, Gone baby gone, autant de romans nocturnes signés Dennis Lehane et portés à l’écran avec succès par Clint Eastwood, Martin Scorsese et Ben Affleck déjà. Celui-ci s’essaie à nouveau à l’exercice en adaptant cette histoire dense mêlant traumatisme de guerre, complexe œdipien, rivalités claniques, contrebande et Ku Klux Klan. Une reconstitution soignée d’une époque bâtie sur les frustrations, les trahisons et l’ultra-violence. Mais les coups et les balles ne font que pleuvoir sur quelques figures archétypiques : parrains locaux, belle de nuit, extrémistes religieux, douce métisse ne sont que des ombres sans intensité lumineuse. De même que le rôle premier tenu par le réalisateur lui-même. Carrure rigide, mâchoire serrée, sourcils froncés, implants bien alignés sur un front invariablement sec, regard vide et charisme anémique, son personnage s’entendra dire : « Tu n’es pas un tueur, juste un bandit qui porte un costume ». Un costume trop grand ici pour Big Ben.

6/10

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