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Films juifs: le top 100

Constantin Xenakis
News: Constantin Xenakis

Tablet, un portail mettant en avant la culture juive, a dressé une liste des 100 meilleurs films illustrant au mieux la judaïcité à l'écran.

Films juifs: le top 100

Le portail Tablet a dressé la liste des 100 films illustrant au mieux la culture juive à l'écran. Dans ce classement arrivent bien évidemment, en vrac, bon nombre de Woody Allen, dont son sublime Annie Hall en 4e position, Mon beau-père et moi (17e) qui racontait de manière très drôle la rencontre d'un petit infirmier juif, démocrate et sans le sou avec ses futurs beaux-parents, une riche famille protestante particulièrement conservatrice et coincée, plusieurs films où il est question directement de la naissance (Exodus, 50e) ou de la survie de l'Etat hébreu (Munich, 46e), de l'Holocauste (Le pianiste, 79e; Shoah, 17e; Le choix de Sophie, 66e; Le chagrin et la pitié, 32e), de gangstérisme (Il était une fois en Amérique, 87e) et de la Deuxième Guerre mondiale (Inglourious Basterds, 82e; Le dictateur, 70e).

En outre, 3 films des Frères Coen apparaissent bien évidemment dans cette liste, The Big Lebowski (15e) dans lequel John Goodman déclarait notamment «Cesser d'être juif, c'est pas aussi facile que de rendre sa carte à la bibliothèque», Barton Fink qui peut être interprété comme une critique de l'intellingsia de gauche ayant détourné les yeux face à la montée du fascisme dans les années 30, ou encore A Serious Man (20e), lequel, sous des airs de description du quotidien d'une communauté juive américaine dans les années 60, peut être perçu comme une adaptation déjantée du Livre de Job.

Les 1er et dernier titres de cette liste, tous deux de Steven Spielberg, peuvent surprendre: tandis que Schindler's List n'apparaît qu'en 100e position, c'est E.T. qui décroche la palme. Selon les nombreuses personnes ayant été consultées par Tabletmag.com pour ce sondage, ce classique des années 80 représente la quintessence de la Judaïcité à l'écran. De nombreuses interprétations sont en effet là pour le prouver.

Tout d'abord, le film E.T. possède diverses allusions religieuses. Certains critiques ont par exemple comparé E.T. à Jésus, alors que d'autres voyaient dans l'affiche du film un hommage à la fresque de Michel-Ange, «La Création d'Adam». En outre, Steven Spielberg décrivait il y a quelques années son film comme «l'histoire d'une minorité» doublé d'une «histoire d'un émigrant», en la personne d'un être déraciné fraîchement débarqué sur une terre qu'il ne connaît pas. Assez pour tirer un parallèle clair avec les nombreuses diasporas vécue par le peuple hébreu.

De plus, ce que vit sur terre E.T. renvoie clairement aux atrocités nazies: des agents terrifiants écumant une forêt ou l'extra-terrestre se promène, forcent dès lors ce dernier à fuir: E.T. est désormais un réfugié qui doit se cacher pour survivre, puis qui se retrouve étendu sur une table d'autopsie pour être scruté par des scientifiques.

Cliquer sur le lien ci-joint pour découvrir dans le détail les 10 films ayant illustré au mieux la culture juive.

15 décembre 2011

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