Une affaire de famille Japon 2018 – 121min.

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48 Avis des internautes

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Commentaires

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TOSCANE

il y a 5 ans

Un chef d’œuvre. Un film tendre et original, une famille japonaise, celle que les touristes très attirés par le Japon, ne rencontreront probablement jamais. Hirokazu Kore-eda est un orfèvre des sentiments délicats et sculpte comme un bijou les regards, les bruits, les respirations. Cette famille singulière en apparence, un peu crasseuse, hors la loi, amorale, nous surprend. Même si l’on découvre que l’intérêt unit cette famille, on est ému par la tendresse qui les soude. Un film vibrant ou encore une fois, dans les films de ce cinéaste, les enfants nous bouleversent.Voir plus


CineFiliK

il y a 5 ans

« Ce qui nous lie »

Les Shibata logent à 6 dans un appartement japonais plus que modeste. Quand ils remarquent une petite voisine battue par ses parents, ils l’emmènent en douce et l’accueillent dans leur foyer.

On ne choisit pas sa famille. Mais certaines circonstances encouragent à le faire, resserrant et solidifiant les liens au sein de ce cocon recomposé. A priori, ils n’ont rien à offrir, ces pauvres diables qui volent soupes de nouilles et bonbons pour se nourrir. Un peu sales et paresseux, ils n’hésitent guère à flirter avec les limites du droit et de la morale. « Ce n’est pas un enlèvement, puisqu’on ne demande pas de rançon ». Leur générosité transpire de tendresse et naïveté. Ce qui les lie n’est pas le sang, mais bien le cœur.

Kore-Eda questionne à nouveau le sens donné à la famille : suffit-il de mettre au monde un enfant pour être une maman ? Puis-je appeler papa l’homme qui m’a recueilli ? La société, l’Etat sont-ils aptes à reconnaître ces véritables valeurs ? Des réponses équivoques et des thématiques abordées dans ses précédentes réussites comme Nobody knows et Tel père, tel fils. Sans détours, mais avec une délicatesse infinie, sa caméra interroge, témoigne et crée des bulles d’émotion qui éclatent face à la cruauté du monde. Un sac en plastique devient ballon de foot et l’on se réunit allégrement pour admirer des feux d’artifice que l’on ne peut qu’entendre au loin. Chez le Japonais, la misère n’empêche jamais le rêve.

8/10Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


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