Demolition Etats-Unis 2015 – 101min.

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17 Avis des internautes

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Commentaires

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commundmortels

il y a 8 ans

Jake Gillenhaal toujours aussi génial. Décidément, il sait choisir ses films! Le sentiment d'un film un peu trop facile en milieu de projection a fait place à un sentiment de génie du film qui sort des sentiers battus, mais de pas beaucoup. Un régal!


aude86

il y a 8 ans

Mise en scène un peu lourdingue et culcul. Heureusement, la prestation parfaite de Jake Gyllenhaal fait passer la pilule ! En fait, le même film, sans cet acteur, aurait fait baisser la note à 3 étoiles... Les scènes de destruction et de défoulement sont particulièrement jouissives.


hal11

il y a 8 ans

Ouah, quel film ! Jake Gyllenhaal y est parfait (quel acteur, décidément !), la mise en scène est dynamique, fluide et prenante, l'histoire (pourtant plutôt basique) se relève très bien amenée et les seconds rôles (en particulier Chris Cooper, que j'avais déjà trouvé fabuleux dans "American Beauty") sont également excellents ! Ne passez pas à côté de ce petit bijou. :-)Voir plus


hoyt94

il y a 8 ans

Purement extatique, inexorablement émouvant, farouchement méprisant, impitoyablement triste, absolument jouissif.

Une perle que le cinéma nous offre avec caprice; manquer cette merveille vous condamnera à longuement attendre la suivante.


CineFiliK

il y a 8 ans

Pensée du jour : Demolition man

Davis prend la plume pour se plaindre auprès du service clientèle de l’entreprise concernée. Le paquet de M&M’s qu’il désirait plus que tout est resté coincé à l’intérieur du distributeur. Il précise que 10 minutes avant ce désagrément, le décès de son épouse était officialisé. Mais pourquoi est-il incapable d’éprouver la moindre peine ?

Conseil du beau-père et patron qui ne l’a jamais aimé : « Pour réparer, il faut tout déconstruire et déterminer ce qui est le plus important. » Pris au pied de la lettre, ce défouloir ultime se transforme chez Davis en un besoin compulsif, engendrant des scènes de démolition parfois gênantes. La clinquante maison blanche, plus froide que belle, métaphore certaine du personnage, n’y survivra pas. Qu’est-ce qui cloche donc dans la tête de cet antihéros ? Est-il encore sous le choc de l’accident ? Se noie-t-il dans une forme de dépression ? Lui manque-t-il un morceau de cœur comme il se l’imagine ? La solution ? Fréquenter d’autres désaxés comme lui afin de retrouver un semblant d’équilibre. Dans un rôle à nouveau aux portes de la folie, Jake Gyllenhaal offre son corps et son âme. Sa gueule d’ange psychopathe retient l’attention. De même que les personnages qui l’entourent, suffisamment originaux pour étonner. La réalisation enchaîne les plans courts et bruts dans un montage très serré. Une volonté d’échapper aux élans mélodramatiques qu’aurait pu frôler l’histoire. Pas d’océan de larmes, mais un humour gris foncé qui grince et amuse. Et si le but de tout déconstruire était de voir ce qui s’y dissimule à l’intérieur ?

7/10
twitter.com/cinefilik
cinefilik.wordpress.comVoir plus


vincenzobino

il y a 8 ans

Jolie étude psychologique de Vallee.
Davis est un miraculé en quelque sorte: indemne d'un terrible accident de voiture tuant sa femme, alors au volant. A l'hôpital après avoir appris la terrible nouvelle par la bouche de son patron de beau-père, un MM'S ne lui étant pas distribué a un automate est sujet d'une lettre de réclamation et d'une rencontre avec Karen, autre névrosée de la vie, et de son fils.
Détruire pour mieux reconstruire: je reprends cet adage déjà lu, mais il s'avère qu'il s'applique a merveille au film. Après Ron Woodroff et Cheryl Strayed, un nouveau blessé de la vie est au centre de l'étude proposée par le réalisateur. Fictif, a la différence des deux premiers, Davis va développer tout une série de comportements plus au moins étranges voire parfois flippants. Et qui d'autre que Jake Gyllenhall, le grand oublié des derniers Oscars, pour lui donner vie? Personne d'autre ne pouvait avoir ce rôle. Mention très bien également a Naomi Watts et au jeune Judah Lewis sacrée révélation.
Si l'on ne ressent pas les émotions spontanées de ses deux précédents opus, la même empathie parvient a se manifester au final pour Davis et l'avant-dernière séquence en est une très belle illustration: pas facile de vouloir enterrer ses propres sentiments, ils finissent par ressurgir tôt ou tard.
A recommander...
PS: désolé du copier-coller Clelia, mais il s'avère que nous avons au final le même ressenti...Voir plus


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