Sport de filles France, Allemagne 2011 – 101min.
Critique du film
Sport de filles
Une jeune femme passionnée d'équitation, mais sans fortune, rêve de posséder un cheval.
Gracieuse (Marina Hands), impulsive et rebelle, ne connaît qu'une passion: les chevaux. Lorsque son employeur n'honore pas sa promesse de lui donner un équidé, elle claque la porte. Elle se fait alors embaucher comme palefrenière chez Joséphine de Silice (Josiane Balasko), qui dirige d'une main de fer la Maresquerie, haras prospère depuis 20 ans, grâce à l'ancien champion de dressage Franz Mann (Bruno Ganz). Franz est tenté un moment de suivre sa cliente et maîtresse Susan (Armanda Harlech), une richissime américaine qui a le béguin pour lui. Mais il réalise qu'il ne sera que son jouet tout comme il est celui de Joséphine. La fougue et l'intransigeance de Gracieuse vont lui donner envie de reprendre en main son destin...
Ce film aux dialogues percutants de la réalisatrice Patricia Mazuy (Saint-Cyr) oppose deux sortes de gens: ceux qui plient en échange de la sécurité et d'une place dans la société (tels le père ou l'amoureux de Gracieuse), et ceux qui, même fauchés, se rebiffent contre l'ordre imposé pour poursuivre leur passion. Ce langage dépasse de loin le seul monde équestre, même si c'est un plaisir de constater que Marina Hands est non seulement une excellente actrice mais une cavalière émérite: ce fut, avant le théâtre, son premier engouement.
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Commentaires
Aucun sens à se film, même les amoureux des chevaux n'y trouveront aucun intérêt.
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