Un film = un cercueil

Un thriller tourné durant 90 minutes dans un cercueil, fait sensation au Festival de Sundance.

Les premières critiques et le public présents au Festival de films indépendants de Sundance, ont été soufflés: Buried («enterré», en français) réussit l'exploit de tenir en haleine les spectateurs durant une heure et demie, avec une histoire se déroulant presque uniquement dans un cercueil, avec Ryan Reynolds en tête d'affiche.

L'histoire est la suivante: un entrepreneur enlevé par des terroristes en Irak, se retrouve enfermé dans un cercueil. Il n'a à sa dispotition qu'un briquet, un couteau et son téléphone portable.

Peu avant la projection, Ryan Reynolds s'est adressé au public en déclarant, en faisant clairement comprendre que ce film n'a pas été de tout repos: «J'espère que vous allez aimé ce film autant que j'ai détesté le tourner.»

Ce haut-lieu du cinéma indépendant a également eu son lot de scandales, notamment avec le dernier film du prolifique Michael Winterbottom, The Killer Inside, adapté du roman du sulfureux Jim Thompson: Casey Affleck y interprète le shérif d'un bled du Texas, en apparence doux comme un agneau, mais cachant toutefois une nature violente et malade, tout particulièrement envers les femmes.

Mettant à rude épreuve son public, The Killer Inside déclenche un débat vieux comme le monde, à savoir jusqu'où peut-on montrer la violence au cinéma, et surtout comment?

Ci-dessous, les bandes-annonces de Buried et de The Killer Inside, cette dernière étant destinée à un public averti.