«Personne n'est parfait»

Billy Wilder, l'un des plus grands noms du cinéma mondial vient de mourir des suites d'une pneumonie, à l'âge de 95 ans.

Marlène Dietrich, Humphrey Bogart, Kirk Douglas, Jack Lemmon, Marylin Monroe, Erich Von Stroheim, Audrey Hepbrun sont quelques-uns des mythiques comédiens que Billy Wilder a eu l'occasion de diriger au cours de sa lumineuse carrière. Après avoir fui sa Vienne natale dans les années trente, face à la montée du nazisme, Billy Wilder se rendit en France, puis aux USA, où il commença à rédiger des scénarii, après avoir été un temps journaliste. Bien lui en prit, puisque il allait devenir un des plus grands scénaristes/metteur en scènes de l'histoire du cinéma, en s'illustrant autant de le genre du film noir – avec des classiques tels que «Double Indemnity – Assurance sur la mort» en 1944, «Sunset Boulevard – Boulevard du crépuscule» en 1950, «The Big Carnaval» en 1951 – que dans celui de la comédie – les géniaux «Certains l'aiment chaud», «L'appartement» en 1960, «Irma la Douce» en 1963 ou encore «Avanti» en 1974, ces quatre derniers avec son acteur fétiche, Jack Lemmon.

Des nombreuses scènes que Billy Wilder a réalisées au cours de sa carrière, deux tout particulièrement ont marqué l'imaginaire collectif au point d'être régulièrement parodiées ou citées: la dernière phrase de «Certains l'aiment chaud», «Personne n'est parfait» ainsi que la scène où Marylin Monroe se délecte à sentir le vent souffler depuis la bouche de métro au-dessus de laquelle elle se trouve, courant-d'air ayant pour conséquences de soulever allègrement sa jupe.