Mission: Impossible - Fallout Etats-Unis 2018 – 147min.

Critique du film

Un blockbuster estival efficace

Christopher  Diekhaus
Critique du film: Christopher Diekhaus

Après des prestations assez pâlottes dans les récents Jack Reacher: Never Go Back, le nouveau remake de La Momie, ou encore dans Barry Seal - Only in America, Tom Cruise, l’enfant chéri d'Hollywood, revient en terrain conquis avec ce nouveau rôle de casse-cou intrépide. A 56 ans, l’acteur en est au 6ème chapitre et Mission: Impossible - Fallout révèle une intrigue pleine d’action, des cascades spectaculaires, et quelques gags plutôt bien sentis.

Après que la très secrète “Impossible Missions Force” ait été réactivée sous la direction d’Alan Hunley (Alec Baldwin), l’espion Ethan Hunt (Tom Cruise) reçoit une mission des plus explosives. Il devra à tout prix empêcher « Le Syndicat », une organisation terroriste qui entend bien créer le chaos sur terre, de mettre la main sur une charge de plutonium. A Berlin, Hunt et ses camarades (Benji Dunn (Simon Pegg) & Luther Stickell (Ving Rhames)) essayent de mettre la main sur la matière radioactive qui tourne sur le marché noir, mais l’affaire vire au vinaigre. Dès lors, la directrice de la CIA Erica Sloan (Angela Bassett) mettra un agent spécial sur le coup, August Walker (Henry Cavill), pour surveiller le IMF dans sa traque de John Lark, le patron du « Syndicat ».

Après Rogue Nation, Mission: Impossible - Fallout est de nouveau écrit et réalisé par Christopher McQuarrie (The Usual Suspects). Le film se révèle être un gros blockbuster estival efficace et tiendra avec maestria ses 2h30. Comme d'habitude, Tom Cruise a réalisé ses cascades lui-même. L’acteur retardera d'ailleurs le tournage de quelques semaines suite à une fracture de la cheville, mais une fois sur pied, le spectacle est audacieux.

Alors que McQuarrie nous ravit par ses nouveaux choix de réalisation, de nombreuses acrobaties “impossibles” séduiront les accrocs à l’adrénaline. Parmi elles, nous retiendrons une échappée époustouflante dans les rues de Paris, une chasse sur les toits de Londres et un combat dans un nightclub, dans lequel Ilsa Faust (Rebecca Ferguson), découverte dans Rogue Nation, livre une performance mémorable. A l’image de son final gargantuesque et de ses excès de combats, Mission: Impossible - Fallout sera une folle course contre la montre, certes sans gravité ni dramaturgie, mais déjantée et réussie.

02.08.2018

4

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

Philippe

il y a 5 ans

Ce n'est pas un film c'est une parodie du film le Magnifique avec J.P. Belmondo.

Pas de scénario, cascades burlesques, jeux des acteurs mauvais. Enfin c'est long et ennuyeux. Vous êtes prévenus


Philippe

il y a 5 ans

Ce n'est pas un film c'est une parodie du film le Magnifique avec J.P. Belmondo.

Pas de scénario, cascades burlesques, jeux des acteurs mauvais. Enfin c'est long et ennuyeux. Vous êtes prévenus


vincenzobino

il y a 5 ans

L'évangile selon Saint Hunt
Nouvelle mission pour le MI-6: empêcher une cellule terroriste, les apôtres, de faire exploser deux bombes nucléaires à des endroits pouvant provoquer l'Apocalypse sur Terre. Pour se faire, la bande à Hunt doit néanmoins faire face à une contrainte de taille: un agent de la CIA, Walker devant les seconder, sous peine de dissolution de l'agence après le cas Ilsa. Et lorsque votre nouvel associé reçoit l'ordre d'éliminer le concepteur de la bombe et que le passé de Hunt refait surface, la mission s'avère forcément... impossible.
Attendu et considéré comme le film d'action de l'année, ce sixième opus remplit parfaitement son contrat et l'on en doute pas des les premières percussions de la partition de Balfe: il fallait poursuivre la continuité de Rogue Nation, pour moi le meilleur opus de la saga.
Cette traversée sur deux continents et plusieurs capitales nous tient en haleine, mais aurait peut-être pu être quelque peu raccourcie sur son périple européen, notamment en terre parisienne.
Toutefois la dernière demi-heure nous gratifie des immanquables cascades mais surtout perce ce qui constitue le fil rouge de cet opus: Ethan et les femmes. Certaines prévisibles, d'autres revenantes et d'autres inattendues. Et l'Himalaya "européenne" est ma foi fort belle mais hostile à toute présence humaine.
Cruise toujours aussi efficace. Une issue nous promettant sans doute un septième opus, et ce, même si pas tout le monde y sera. L'essentiel est de pouvoir réentendre le thème de Shiffrin.
A recommander...Voir plus


Autres critiques de films

Dune : Deuxième Partie

Cocorico

Bob Marley: One Love

Ciao-Ciao Bourbine