Un garçon jovial tente de saboter le commerce de ses parents, spécialisés dans l'aide au suicide, pour arrêter le carnage et redonner le sourire à la ville.

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C'est la crise, la vie ne vaut plus la peine d'être vécue et les visages sont aussi maussades que le temps dans cette ville grise et humide. Seul le magasin des suicides s'avère un commerce florissant! En effet, dans cette entreprise familiale qui bat son plein depuis plusieurs générations, on y trouve toute une panoplie de moyens pour se donner la mort ainsi qu'un service de qualité à propos duquel jamais un client mécontent n'est revenu se plaindre. Jusqu'au jour où le dernier né de la famille a le mauvais goût de ne jamais pleurer ou de se plaindre dans ce monde sans avenir. Pire encore: riant tout le temps, sa jovialité pourrait effrayer la clientèle et mettre en péril le commerce, d'autant plus qu'il s'est mis en tête de faire retrouver le sourire à tous les habitants de la région...

Si le postulat grinçant et blindé de belles promesses d'un humour noir et caustique ne tient pas toutes ses promesses, c'est sans doute dû au fait que l'histoire du Magasin des suicides est mise en chansons. En effet, cette libre interprétation du livre de Jean Teulé par Patrice Leconte censée être destinée à un public adulte est plombée par ses dialogues chantés, façon Choristes, où des enfants hululent leur volonté de faire sourire l'humanité tout entière. Bref, un vrai suicide cinématographique!