Tout Simplement Noir France 2020 – 90min.

Communiqué de presse

Tout Simplement Noir

JP, un acteur raté de 40 ans, décide d'organiser la première grosse marche de contestation noire en France, mais ses rencontres, souvent burlesques, avec des personnalités influentes de la communauté et le soutien intéressé qu'il reçoit de Fary, le font osciller entre envie d'être sur le devant de la scène et véritable engagement militant...

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Commentaires

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marjam_milovic

il y a 3 ans

met les pieds dans le plat

JP acteur sans talent mais persuadé d'être l Obama Ou le Martin Luther King français est une vraie tête à claques et réussi à se mettre à dos sa propre communauté tant il manque de tact. Les anti racistes en prennent pour leur grade. il n'y a pas vraiment de scénario le pitch est qu'il rencontre des personnes connues de sa communauté pour tenter de les convaincre de participer à sa marche contre le racisme envers les hommes noires. et là ça débouche sur des situations comiques. certaines rencontres sont hilarantes avec kassovitz avec Joey star ou lucien Jean baptiste par exemple. Mais sur ses allures de comedie ce film pose de bonnes questions et toutes les communautés en prennent pour leur grade.Voir plus


CineFiliK

il y a 3 ans

“Black mic-mac”

JP, comédien en panne et en colère de 38 ans, souhaite organiser une marche de la fierté noire. Afin de promouvoir son action, il cherche à impliquer des frères de couleur plus connus du grand public. L’Amérique a eu Martin Luther King et l’Afrique du Sud, Nelson Mandela. Quant à la France, elle devra se contenter de Jean-Pascal Zadi.

Derrière sa moustache, l’homme prend des faux airs d’Eddy Murphy, les incisives supérieures proches du pied de biche en plus. Profondément sincère dans sa démarche, mais maladroit dans ses propos sexistes, antiécologiques, voire quasi racistes, l’acteur-réalisateur plonge sans peine dans l’autodérision, entraînant avec lui dans son délire les VIPs qui l’entourent. Ainsi, dans leur propre rôle, Fary avale des bananes pour de l’argent, Lucien Jean-Baptiste s’apprête à couper des têtes, Éric Judor prétend être Autrichien, Ramzy flirte avec l’antisémitisme et Mathieu Kassovitz passe pour un esclavagiste. Quant à Omar Sy, trop bon, trop honnête, il se fait gentiment éconduire.

Le scénario est ténu, alignant les rencontres comme des sketchs amusants le plus souvent. Mais au-delà de la déconnade, ce film potache pose de véritables questions, anticipant une actualité plus que brûlante. Et lorsque le doux nigaud se retrouve violemment plaqué au sol, les crampons d’un policier sur le visage, le temps n’est plus aux rires.

7/10Voir plus

Dernière modification il y a 3 ans


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