Portrait de la jeune fille en feu France 2019 – 120min.

Communiqué de presse

Portrait de la jeune fille en feu

Bretagne, 1770: Marianne est peintre et doit réaliser le portrait de mariage d'Héloïse, une jeune femme qui vient de quitter le couvent. Héloïse résiste à son destin d'épouse en refusant de poser. Marianne va devoir la peindre en secret. Introduite auprès d'elle en tant que dame de compagnie, elle la regarde.

Avec «Portrait de la jeune fille en feu», la réalisatrice française Céline Sciamma rend un hommage aux femmes et à leurs œuvres oubliées de l'histoire. Présenté en Compétition au dernier Festival de Cannes, le film a remporté le Prix du Scénario et les deux actrices principales, Adèle Haenel et Noémie Merlant, ont aussi reçu de nombreux éloges par la critique et le public.

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Commentaires

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Eric2017

il y a 4 ans

Un film d'amour fait dans la délicatesse. Tout est pudeur, douceur et tendresse. Ce film est magnifique et l'histoire d'amour entre ces deux femmes est absolument pure. L'interprétation est parfaite. Précision, l'absence de musique qui laisse totalement les actrices à leurs émotions. (G-08.10.19)Voir plus


CineFiliK

il y a 4 ans

“Tout feu tout femme”

Marianne débarque sur les côtes bretonnes. Il lui a été demandé de faire le portrait d’Héloïse qu’on enverra en Italie, à son futur époux. Mais celle-ci refuse de poser. Elle ne veut pas se marier.

« Regardez bien les traits, la silhouette… Prenez le temps ! Ne vous précipitez pas… ». Héloïse se fait attendre. Lorsqu’elle apparaît pour la première fois, elle est filmée de dos, dissimulée sous un habit noir. Enfin à l’air libre, elle se précipite vers la falaise, délivrant sa blondeur de la sombre capuche, avant de se retourner vers celle qui l’observe déjà : « J’avais si hâte de faire ça !— Mourir ? lui demande Marianne.— Non, courir. » Pulsion de vie et de mort dans un monde où les femmes demeurent corsetées par l’ombre des hommes absents qui plane sur elles. Couvent, mariage arrangé, grossesse non désirée, célibat. La liberté a un prix.

Sous le regard de l’artiste, le sujet du tableau devient objet de désir. Echo d’une cinéaste qui a aimé son actrice. La peinture prend forme avec soin avant qu’elle ne soit volontairement effacée pour que l’étreinte ne se brise pas encore. La mise en scène de Céline Sciamma est délicate, pensée, magnifique : sabbat chanté autour du feu, reflet dans le sexe de l’autre et ce bébé qui console celle qui ne veut pas être mère. Il faut néanmoins attendre le grand final pour que les flammes estivales de Vivaldi embrasent tel un orgasme les cœurs et emportent les larmes. Un dernier regard sur Eurydice, avant qu’elle ne disparaisse pour toujours. Ne restera que l’image, que le souvenir.

7.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 4 ans


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