Les hirondelles de Kaboul France 2019 – 80min.

Communiqué de presse

Les hirondelles de Kaboul

Été 1998, Kaboul en ruines est occupée par les talibans. Mohsen et Zunaira sont jeunes, ils s'aiment profondément. En dépit de la violence et de la misère quotidiennes, ils veulent croire en l'avenir. Un geste insensé de Mohsen va faire basculer leurs vies.Des images fortes, une histoire émouvante, des personnages attachants : le film « Les hirondelles de Kaboul » a enchanté le public dès sa première au Festival de Cannes. Ce film d'animation est adapté du roman éponyme de Yasmina Khadra que la réalisatrice Zabou Breitman et la dessinatrice Eléa Gobbé-Mévellec ont adapté avec talent pour le cinéma. L'histoire, qui date de 1998, parle d'oppression, de lutte pour une vie digne et de la force des femmes. Autant de thèmes qui n'ont rien perdu de leur actualité. Un film poignant et fascinant.

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 4 ans

“Dessine-moi un oiseau”

Atiq, gardien d’une prison pour femmes, se désole face à la maladie de sa femme. Quant à la belle Zunaira et son époux Mohsen, ils espèrent un monde où ils pourraient enseigner l’art et l’histoire. Mais dans le Kaboul de 1998, les rêves ne sont que de lointains souvenirs.

Il faut un peu de temps pour s’habituer aux aquarelles colorées qui résument les visages à quelques traits caractéristiques. Derrière eux se reconnaissent les acteurs choisis. Quant au rythme saccadé de l’animation, il tient également à une certaine distance de sécurité. Travail remarquable à l’effet volontaire, face une histoire d’une noirceur presque trop marquée. La barbarie talibane est insupportable. On enferme et on assassine pour un rire, un dessin ou de la musique. La joie de vivre est en ruine, comme l’ensemble de la ville. Cage pour les femmes, premières victimes, et objet de mort, le tchadri devient ironiquement une échappatoire. Car il ne reste que la fuite aux hirondelles, avant qu’on ne les tue. « Aucun soleil ne résiste à la nuit ».

6.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 4 ans


vincenzobino

il y a 4 ans

3.5: Le cri de la confusion
Afghanistan: Atiq est gardien d’une prison de femmes, la plupart condamnées à mort pour non respect de la charia. Lorsque Zunaira, ayant accidentellement provoqué la mort de son époux Mossen est condamnée à mort, ce farouche opposant aux talibans y voit une opportunité de fuir. Mais le match devant accueillir l’exécution est proche et avec Mussarat, son épouse malade, le dilemme est absolu.
Le voici donc ce cri du cœur de Yasmina Khadra adapté par Zabou Breitman. Le livre m’avait passionné par son descriptif et son intensité, je suis un peu plus sur la réserve cinématographique.
L’animation est déjà un choix qui me surprenait mais au final, il s’avère assez juste même s’il faut un temps d’adaptation pouvant faire décrocher. Le traitement de haine envers les Talibans est remarquable avec un féminisme assumé qui s’avère particulièrement lucide ici. Et quel doublage exceptionnel particulièrement Zita Hanrot qui après la vie scolaire nous bouleverse à nouveau.
Néanmoins, le lecteur en moi émettra une réserve quand au traitement autour de Mussarat passée au troisième plan alors que pourtant, c’est elle qui déterminera par son geste, le destin de notre trio survivant. Et cette amertume entache quelque peu le pourtant brillant traitement sonore et l’illustration magnifique du pourquoi du titre.
Se laisse donc néanmoins voir...Voir plus


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