Joker Etats-Unis 2019 – 122min.

Communiqué de presse

Joker

«J'ai toujours pensé que ma vie était une tragédie, je me rends compte que c'est une comédie.» Dans le Gotham sombre de l'année 1981, Arthur Fleck déambule dans les rues déguisé en clown pour faire sourire les gens mais devient souvent lui-même sujet des railleries. Comédien de stand-up, Arthur rêve de célébrité sur scène. Mais ses tentatives pour trouver le ton juste échouent lamentablement, sans compter que sa maladie mentale ne lui facilite pas la tâche. Pris dans un engrenage entre indifférence et cruauté, Arthur fera le mauvais choix, qui entraînera une réaction en chaîne d'événements fatals. Le réalisateur Todd Phillips est parvenu, avec l'aide de son acteur vedette Joaquin Phoenix, à brosser le portrait aussi intense que complexe du méchant de BD légendaire, dont les facettes dépassent de loin les frontières de l'univers DC.

[Text: Zurich Film Festival]

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

Karry

il y a 4 ans

:-)


messercoco

il y a 4 ans

Rien à dire pas aimé


CineFiliK

il y a 4 ans

“Smile”

Arthur Flex arpente les rues sales de Gotham City dans son costume de clown pour le compte de quelques enseignes fauchées. C’est alors que des délinquants l’agressent, laissant l’individu allongé sur l’asphalte. Celui qui souffre de crises de rire incontrôlées et dont la mère préconise un sourire pour embellir toute situation, ne sera-t-il jamais ce grand comique médiatique qu’il rêve de devenir ? Un homme est mort, une étoile noire est née.

D’une audace inédite, le brûlot de Todd Phillips réussit l’exploit de sortir DC de sa terrible gueule de bois. En choisissant d’investir la personnalité trouble du futur Joker, le plus souvent réduit à jouer les pendants machiavéliques du justicier masqué, il rebat les cartes avec ruse et intelligence. La chauve-souris n’est ici qu’un enfant laissé l’air hébété derrière des grilles. Les amateurs tenaces d’affrontements explosifs n’auront droit qu’à quelques pétards mouillés. Le super-héros est ailleurs, redevenu humain.

Incarné par un Phoenix voltigeant au milieu des cendres, c’est un malade né d’une mère abîmée ou corrompu par une société égocentrée ? Celle-là même qui écrase sur le carreau à coups de piques budgétaires mal senties, ces « tristes clowns qui n’ont rien su faire de leur vie ». Appel à la révolte en marche ou dénonciation de cette violence quotidienne marquée par l’irrespect d’autrui ? Entre hier et aujourd’hui, les repères filmographiques se dérobent. L’orange mécanique de Kubrick injecte son venin, les pantins valsent comme chez Scorsese et les « poings » d’interrogation de Fincher imposent le délire schizophrénique : suis-je fou ou est-ce le monde autour qui le devient ? Joker.

8.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 4 ans


Autres critiques de films

Challengers

Civil War

Back to Black

Kung Fu Panda 4