It Must Be Heaven Canada, France, Allemagne, Palestine, Qatar, Turquie 2019 – 102min.

Communiqué de presse

It Must Be Heaven

Elia Suleiman vit à Nazareth, seul dans une grande maison. Son voisin s'occupe avec dévotion de son citronnier. Même s'il le fait sans qu'on le lui ait demandé, et qu'en plus il empoche les citrons. Mais le réalisateur va de toute façon partir à l'étranger pour la promotion de son nouveau projet de film... que nous sommes justement en train de regarder. Il va à Paris et New York, visite ces mégapoles étrangères et observe avec attention ce qui s'y passe. Mais le fait est là: son origine le suit comme une ombre à chaque pas qu'il fait.Dix ans après son dernier film, le réalisateur palestinien Elia Suleiman a présenté son nouvel opus en compétition du Festival de Cannes où il a reçu une Mention spéciale. Cette fois, il dirige son regard politique par-delà les frontières de son pays d'origine - pour comprendre, comme il le dit dans ses interviews, que le monde est en fait un «microcosme de la Palestine». Partout l'État policier gagne du terrain, partout l'absurde gagne en force. Ainsi, Suleiman se transforme en observateur muet et étonné. La force comique de ce film émane de cette source. Ce n'est pas pour rien que le réalisateur palestinien est souvent comparé à Buster Keaton et Jacques Tati. Une comédie politique sur l'identité, la nationalité et la patrie qui combine divertissement, intelligence et poésie.

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Commentaires

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CineFiliK

il y a 4 ans

“Paradis perdus”

Le cinéaste palestinien quitte sa terre natale pour des contrées qu’il imagine plus sereines. Mais que ce soit en France ou aux États-Unis, ce qu’il y découvre semble plus inquiétant encore qu’un pays en guerre.

Ah Paris, ses terrasses de cafés, ses parcs séculaires et ses élégantes qui défilent au ralenti comme sur un podium. Le bonheur à portée de regard ? Mais la police rôde à chaque coin de rues, les avions de chasse enfument le ciel et les tanks défilent sur l’avenue. L’ambiance est à la paranoïa et au chacun pour soi. New York ne fait guère mieux en dotant chaque citoyen d’une arme automatique ou en coursant dans les parcs les anges déchus. Le monde est un paradis perdu. Alors on sort pour oublier tous les problèmes, alors on danse.

Témoin privilégié et silencieux de cette société malade, Elia Suleiman incarne un doux mélange de Droopy, Buster Keaton et Jacques Tati réunis. Les saynètes qu’il propose, décousues et parfois trop étirées, se teintent d’une poésie amusante, tout en laissant le grinçant s’immiscer. Une approche détournée du conflit qui ne semble pas convaincre ses producteurs… à l’écran.

6.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 4 ans


decoulonn

il y a 4 ans

Emboîtant le pas à la grande tradition des Buster Keaton et Jacques Tati, Elia Suleiman réussit un film poétique et drôle avec un arrière-fond qui l'est beaucoup moins, celui de la cause palestinienne. C'est extrêmement rafraîchissant de suivre un film dans lequel le rythme suit une respiration lente et où le silence occupe une place aussi importante que le parole.Voir plus


nazakitoko

il y a 4 ans

Traduction anglaise de la chanson principale:
I dream with you .. of a ship
and a harbour .. to anchor us
and sail again
the wind resists ..and i found you
in your eyes .. and your hands
my shore and my wishes

the whole world
with its secrets
living with me
living inside me
as long as you're .. in the journey with me

my name and your name .. my dear
my town .. and my story
my home and my roving

the whole world
with its secrets
living with me
living inside me
as long as you're .. in the journey with me
https://lyricstranslate.comVoir plus


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