Douleur et gloire Espagne 2019 – 113min.

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51 Avis des internautes

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Commentaires

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Rosalie

il y a 4 ans

Ce film m'a touché tant par le jeu sensible d'Antonio Banderas, que par l'esthétique des couleurs très almadovienne. Nostalgie, bilan artistique et humain, tout cela sonne très authentique.


Casper73

il y a 4 ans

L’oeuf de la reprise

Almodovar, un titre. Ce dernier réussit avec brillance à nous conduire sur son chemin kaléidoscopique. Fulgurance blanche pour l’enfance, la caverne à la chaux, l’écran projecteur, rouge douloureux le trait qui scinde son corps scanné, le fond de son théâtre, la robe de sa mère. N’être que bleu pour s’élancer vers le rayonnement. Aléa, la vie conduit à travers les gravats vers l’écriture maîtrisée d’une vision élargie. Almodovar Pedro. Une signature qui s’efface pour donner naissance à un récit autonome. Douleur et gloire ou la réconciliation d’une identité mosaïque.Voir plus

Dernière modification il y a 4 ans


Eric2017

il y a 4 ans

J'aime le cinéma d'Almodovar et j'étais très heureux d'apprendre qu'il avait fait un nouveau film. Après 20 minutes je me suis dit que j'allais m'ennuyer. Banderas m'a fait rester mais je me suis vraiment ennuyé. Un film long avec beaucoup de blabla. Ce n'est de loin pas le meilleur film d'Almodovar. (G-30.05.19)Voir plus

Dernière modification il y a 4 ans


lino_pincopal

il y a 4 ans

Mais pas avec ce film qu'il va gagner la Palme d'or !
Uniquement pour les amateurs.


TOSCANE

il y a 4 ans

''Tout sur Pedro qui effleure la fleur de ses secrets. Dans ses beaux mensonges, il y a cette vérité qui bouleverse". J'ai tout aimé dans ce film. Le passé, le présent, la tendresse de l'ami retrouvé, la douceur et la force du dernier baiser, la colère, l'amie et ses craintes, la mère et ses reproches. Les couleurs, le jaune, le rouge, les décors et les lampes vintage, et même l'image accentuée sur le livre d'Ettore Sottsass. J'ai tout aimé.Voir plus


vincenzobino

il y a 4 ans

Tout sur mon art
De nos jours, Madrid : Salvador un brillant réalisateur est invité par la cinémathèque espagnole à la projection de son plus grand succès et à y retrouver son acteur fétiche Alberto. Hors, les deux hommes sont en froid depuis le tournage il y a 30 ans, et ne s’adressent plus la parole. Comment se réconcilier? En réécrivant leur histoire, leur jeunesse.
Le voici donc ce dernier opus de Pedro Almodovar. Présenté comme une autobiographie, ce bilan de vie est assez marquant.
Le premier plan semble l’évocation de la dépression : Salvador en apnée dans une piscine immobile et sitôt derrière, l’évocation de son enfance difficile des années 70 et le lien très fort en apparence avec sa mère, malgré quelques secrets de part et d’autre.
La première heure nous présente les failles de ce réalisateur : sa dépendance peu recommandable, son attirance bisexuelle et un blocage apparent avec son acteur d’alors. Le rythme y est parfois lent pour les séquences contemporaines.
Et puis surviennent les épreuves durant la seconde heure: médicales, médiatiques et surtout artistiques. Et ce triple traitement nous enchante si nous connaissons Pedro: les corps y sont toujours magnifiques et les couleurs trouvent une place marquante.
Mais c’est bien l’Art qui nous frappe : le théâtre avec un fantastique monologue en lien avec le film d’alors, le dessin avec une très belle rencontre entre le savoir et l’ignorance ( magnifiques scènes d’enfance) et la musique exceptionnelle ( des la première minute elle nous ensorcelle).
Un extraordinaire Banderas et la force que lui et Penélope n’apparaissent jamais ensemble est le signe qu’un chapitre vient de se fermer. Mais nous n’en sommes pas encore au générique de fin pour Pedro.
A recommander, vivement aux amateurs de PedroVoir plus


alphea_t_

il y a 4 ans

Pour Madame la critique Irina Blum :
Quelle (mauvaise) idée de raconter tout le film !!! On parle "critique" et non pas "compte-rendu" du film. Un film magnifique par ailleurs avec, comme seul bémol, Madame Cruz, absolument ravissante, comme d'habitude, mais très mauvaise actrice, en tout cas dans ce rôle de mère-courage qu'elle n'arrive à aucun moment à rendre crédible. Tous les autres acteurs sont sublimes dans cette histoire fascinante et très émouvante.Voir plus


CineFiliK

il y a 4 ans

“Tout sur Pedro”

Salvador Mallo est invité par la cinémathèque espagnole à présenter, lors d’une rétrospective hommage, son film Sabor. Le célèbre réalisateur hésite. Accepter signifierait renouer avec Alberto, son acteur de l’époque, qu’il n’a jamais revu depuis.

Les peintures bariolées qui ornent les panneaux du générique d’ouverture se mélangent tels les souvenirs. Elles deviennent des paysages abstraits à la géométrie colorée. Plongée amniotique au fond d’un bleu piscine. Lévitant les yeux fermés dans un silence de mort, Salvador semble méditer sur sa vie, son passé. Sillonnant sa poitrine, une cicatrice marque le chemin. Les séquelles d’une opération à cœur ouvert.

Pedro Almodovar effeuille la fleur de son secret et parle avec lui-même. Pour le rôle de Mallo, Antonio Banderas lui emprunte sa crinière hirsute, mais refuse l’imitation. Sobre et tendre, l’acteur séduit. La mise en abyme devient un miroir fragmenté dans lequel se reflètent les images idéalisées de l’enfance, la loi du premier désir, un amant passager et cette étreinte brisée. Derrière la gloire, il y a la douleur qu’elle soit physique ou morale. Le corps vieillissant souffre, le cœur aussi. L’addiction devient dangereuse et le réconfort maternel, un talon aiguille : « Tu n’as pas été un bon fils » lance-t-elle à l’homme qui n’a été que ce qu’il est.

Entre biographie, autofiction, fantasme et mise en scène, le fil narratif est ténu, mais, solide, il ne rompt jamais. Dans ses beaux mensonges à valeur testamentaire, il y a cette vérité qui bouleverse et fait monter les larmes : « Le cinéma m’a sauvé ».

9/10Voir plus

Dernière modification il y a 4 ans


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