La saveur des ramen France, Japon, Singapour 2018 – 89min.

Communiqué de presse

La saveur des ramen

Pour le jeune cuisinier Masato, le ramen n'est pas qu'une soupe. Les odeurs et les arômes sont sa passion, sources de souvenirs qu'il conserve de sa mère morte jeune. Ses parents se sont connus à Singapour et ont ouvert des années plus tard leur propre restaurant à Takasaki au Japon. Après le décès brutal de son père, Masato voyage à Singapour pour un périple culinaire et pour mieux comprendre l'histoire de sa famille. En compagnie de la blogueuse culinaire Miki, il découvre les délices chinois et différents membres de sa famille. Masato et sa grand-mère, ensemble aux fourneaux, cherchent à guérir leurs blessures intérieures. En cuisinant à quatre mains, ils trouvent la paix. Une soupe préparée avec amour est plus que la somme de ses ingrédients.

Originaire de Singapour, Eric Khoo a été en 1997, avec «12 Storeys», le premier réalisateur à présenter au festival de Cannes un film de Singapour. Sa nouvelle oeuvre «La Saveur des Ramen» se distingue par ses qualités de coeur et d'humanité et charme tant par sa sensualité que par sa recherche esthétique. Pour Eric Khoo, la nourriture n'est pas seulement un élément important de l'identité culturelle, c'est aussi une force fédératrice qui rassemble les gens. Dans le rôle principal, le célèbre chanteur et acteur japonais Takumi Saito livre une brillante interprétation.

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Commentaires

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TOSCANE

il y a 5 ans

Un film délicat qui donne faim. On quitte la salle avec une envie de gouter tous ces mets offerts, dégustés et commentés mais un écran nous sépare ... même si j’ai eu l’impression non pas d’en reconnaître la saveur, mais d’en ressentir l’odeur, exquise à n’en pas douter.
Quelques allusions sur les relations sino-japonaises, mais j’aurais aimé un plus grand développement sur cette histoire et quelques commentaires sur Singapour et ses quatre langues officielles. Nous quittons la salle en espérant que Masato trouvera enfin la paix … et l’amour.Voir plus


CineFiliK

il y a 5 ans

« Gourmandise »

A la mort de son père, le jeune chef japonais Masato retourne à Singapour sur les pas de son enfance. Il souhaite apprendre la recette du « bak kut teh », soupe chinoise qui fit le bonheur et l’infortune de ses parents.

L’art culinaire et les plaisirs de la chère pour décupler sens et saveurs. Tradition, transmission, rapprochement et réconciliation se passent en cuisine ou en salle, autour d’un fait-tout, d’une assiette ou d’un bol. Le temps de partager et de se souvenir. Les images ouvrent l’appétit et l’on rêve à un cinéma olfactif qui saurait satisfaire les narines autant que les yeux. Une pincée de piment évoquant la cruauté de l’occupant nippon pour épicer le tout, mais des louches de miel ajoutées au potage qui empêchent de véritablement succomber.

6/10Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


Casper73

il y a 5 ans

Bouillon de cultures

Cuisinier au sein de l’entreprise paternelle, Masako, devenu orphelin décide d’aller à la rencontre de sa famille maternelle. Une pérégrination dont le prétexte est un voyage culinaire. Japon+Singapour=Bataille:Amour= Ramen Tey. L’équation résolue par l’enfant des deux cultures. Si la cène est touchante, les trop nombreuses références gustatives ont tendance à alourdir plutôt qu’épicer le périple. On aurait apprécié d’être plus vite confronté au développement des incidences de la Grande Histoire dans la genèse familiale de Masako. Le final, à l’image du traditionnel narutomaki décoratif, ne surprend pas mais reste agréable à voir.Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


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