Sweet Country Australie 2017 – 90min.

Communiqué de presse

Sweet Country

L'histoire est inspirée de faits réels, elle retrace l'épopée dramatique du bouvier aborigène Sam (Hamilton Morris), contraint de prendre la fuite avec sa femme après avoir tué, en état de légitime défense, le propriétaire blanc de la station, Harry March (Ewen Leslie). Le sergent Fletcher (Bryan Brown) se lance alors dans une course-poursuite, traquant le couple par tous les moyens à l'aide d'un rabatteur local et de propriétaires terriens.

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Commentaires

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Casper73

il y a 5 ans

Sunburnt country
Le réalisateur australien Mike Thornton émeut avec sweet country dont les splendides paysages encadrent l’histoire de son pays indissociable de la cause aborigène. Si de prime abord, la chronologie déroute quelque peu, la lecture de ce type de mosaïque visuelle s’enracine dans la mythologie et les croyances du peuple d’origine où chaque vécu d’homme s’inscrit dans un territoire offert par cette terre brûlée par le soleil et hantée par les dingos.
Les acteurs aborigènes filmés au plus près soulignent l’interprétation de leurs tribulations. Quelques longueurs pourraient être à déplorer mais qu’est-ce que la valeur du temps face à l’importance d’un certain regard. Alors se relèvera le temps du rêve.Voir plus

Dernière modification il y a 5 ans


vincenzobino

il y a 5 ans

Et au milieu se dresse un désert
Les années 1920, dans un bush australien: Harry, un propriétaire blanc raciste, viole et met enceinte l'aborigène Lizzy. Son mari, Sam, le tue et le couple prend la fuite. Le sergent Fletcher, ancien officier durant la guerre de 14-18, est prêt à tout pour les retrouver, quitte à mettre ses idéaux au tapis.
Après Sansom et Dalila, où traîtrise et duperies étaient de mise, Thornton s'attaque à un épisode sombre du passé australien: la ségrégation des aborigènes. Et pour se faire, il s'inspire d'un récit vrai en prenant le risque de froisser ses concitoyens.
En dressant un procès sur ces méthodes condamnables et fort heureusement reconnues comme telles, son plaidoyer brutal nous marque: par un montage sec où bien des éléments en puzzle se mettent en place. Par une formidable intrusion photographique mettant tant les corps que les décors naturels en évidence. Et par une issue réconciliante et néanmoins illustratrice des rancœurs encore de mise sans doute aujourd'hui: les faits se déroulent il y a près de 100 ans, mais un tel cas pourrait se produire aujourd'hui.
Des acteurs fabuleux, particulièrement Bryan Brown en Dirty Harry n'ayant pas vraiment les cartes en main. Les aborigènes interprètes et amateurs pour la plupart sont particulièrement touchants, notamment l'aïeul sage malgré lui.
A recommander en étant néanmoins préparé même si certaines pointes d'humour détendent quelque peu...Voir plus


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