On the Milky Road Serbie, Royaume-Uni, Etats-Unis 2016 – 125min.

Critique du film

On the Milky Road

Théo Metais
Critique du film: Théo Metais

Grâce à Papa est En Voyage d’affaires, Le temps des Gitans, Arizona Dream, Underground, ou encore Chat noir, Chat Blanc en 1998, Emir Kusturica s’est imposé comme la figure emblématique d’un genre dont il est le seul représentant.

Le réalisateur serbe se confrontera par la suite à des critiques moins enthousiasmantes mais revient cette année avec On The Milky Road: Une histoire sur la spiritualité et l’amour dans un village cloîtré sous les bombes.

18.07.2017

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Commentaires

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Casper73

il y a 6 ans

Bilan mitigé. D'un côté, on a le plaisir renouvelé de l'univers si particulier d'Emir Kusturica. Des noces, des courses échevelées, un style un peu rococo, des symboles peu ou prou cachés, la poésie de ses images-fables et une musique peu orthodoxe. De l'autre, on doit composer avec des longueurs, des répétitions et des effets spéciaux médiocres.
Cependant, l'auteur affabulateur du délicieux Underground reste atypique. Ses films; des expériences inédites. Certaines séquences sont des petits bijoux qui à elles seules méritent l'écrin de notre temps.Voir plus


CineFiliK

il y a 6 ans

“Au pays du lait et du sang”

Entre folie douce et courage généreux, Kosta affronte les balles pour subvenir aux besoins en lait des troupes sur le terrain. Et quand son chemin croise celui de la bombe Nevesta, c’est son cœur qui explose. La passion est réciproque, mais la Voie lactée vers le septième ciel parsemée d’obstacles.

A la frontière croate, la vie côtoie la mort, le lait se mélange au sang. La guerre dure et brise les espoirs fragiles de trêve. Elle n’empêche pourtant de chanter, boire, danser ni aimer. La résilience humaine. Avec pour témoins, les animaux, moins bêtes, violents et sauvages que les déments qu’ils côtoient. Qu’elle soit foudre, vent, abeille ou reptile, la nature environnante se veut bienveillante, salvatrice. L’Emir lui déclare sa flamme en un final aux élans franciscains. On apprécie cet hommage aux couleurs surréalistes – un parapluie à la Magritte contre les missiles, les mariés volants de Chagall et les perroquets du Douanier Rousseau. On regrette les moyens limités et le désordre ambiant vite usant.

6/10
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