Nocturnal Animals Etats-Unis 2016 – 116min.

Cineman Movie Charts

Exclusivité Cineman: Rejoignez le plus grand jury cinéphile de Suisse et avec un peu de chance, vous irez bientôt au cinéma gratuitement!

  • chef-d'oeuvre
  • bon
  • moyen
  • passable
  • consternant

5

4

3

2

1

13

12

5

3

1

4.0

34 Avis des internautes

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

steve_cyprien

il y a 7 ans

C'est beau, mais que c'est prétentieux!


danny888

il y a 7 ans

Assez d'accord avec Regis sur le décalage entre la relativement piètre qualité de l'histoire écrite par l'ex-mari et le puissant effet que ladite histoire a sur son ex-femme, prête dirait-on à tout recommencer grâce à la prétendue magie du manuscrit... Mais la clé de l'histoire semble être dans le tableau d'une galerie... Un peu prétentieux mais bien filmé. Se laisse voir, sans plus...Voir plus


paradis_perdu

il y a 7 ans

Un très beau film, à l'image de son réalisateur. Entre la grâce, les corps poisseux, l'extravagance, la froideur des intérieurs designs, la beauté des costumes, la photographie impeccable, le luxe et les bas fonds en même temps, L.A et sa géographie des autoroutes... Un film triste, entre le sublime et les abysses de la perversion.
Mention à Laura Linney, impeccable en mère snobe de l'héroïne, brushing de dingue et collier de perle, attablée dans ce restaurant feutré qui sied si bien à la vision grandiloquente de Tom Ford.Voir plus


chicobacca

il y a 7 ans

Vu en V.O.

Un film beau et moche, simple et complexe.
Je n'ai pas pu m'identifier au personnage principal car il est...faible. Et c'est bien là, le fond de la question de ce film.

Bonne soirée.


regis_m

il y a 7 ans

Voilà un réalisateur qui assume son film. C'est pourquoi je mets 2 au lieu de 1. Dès le générique, le ton est donné : le grotesque sera à l'honneur, emballé dans une représentation artistique, et les chroniqueurs qui s'émerveilleront de cette forme d'art, et par extension de son film, se feront bien arnaquer (pour rester poli).
Le problème, c'est que le spectateur qui paie sa place doit lui aussi subir ce cynisme, et il n'est pas certain qu'il apprécie ou comprenne l'exercice de style proposé.
L'histoire est risible : une femme qui s'interroge reçoit le manuscrit de son ex, écrivain, qu'elle a quitté, car elle le trouvait trop tendre. Trop mou. Il lui dédit son bouquin, et la blague commence là. L'histoire racontée dans le livre ? Elle est nulle, absurde, grotesque, décalée, et il y a clairement un acharnement sur le héros constamment dépassé. C'en est gênant. Elle, ben, à voir sa tête, on la croirait proche de l'orgasme à chacune des pages. Elle vit le truc à fond. Mais le pire, c'est qu'on se retrouve avec toute une flopée de scènes inutiles et on se demande ce qu'elles viennent foutre là (la réunion du CA, la webcam du bébé, les protagonistes sous la douche, dans le bain...) Je m'arrête là pour ne pas spoiler, mais je pense que tout ce qui se passe dans le dernier quart d'heure relève du plus grand routage de gueule cinématographique, car pleinement assumé. Les critiques du 7e art crieront sans doute au génie, les spectateurs, eux, à l'arnaque. Et se souviendront, en sortant, d'avoir perdu 20 balles par tête de pipe. Fallait oser ! Tom Ford l'a fait ! Chapeau.Voir plus


CineFiliK

il y a 7 ans

“Le coup du lapin”

Malgré le succès de sa galerie, le luxe environnant, un époux, une fille, Susan ne semble pas satisfaite et s’interroge sur ses choix de vie. C’est alors qu’elle reçoit de la part d’Edward, son premier mari, un manuscrit lui étant dédié. Une histoire violente qui, sous le poids du souvenir, va profondément l’affecter.

Un générique étrange et provocant. Des majorettes obèses et d’un âge dépassé dandinent avec exultation leur graisse repoussante, entièrement nues. Une installation vidéo du vernissage organisé par l’héroïne. De quoi susciter un malaise artificiellement justifié qui caractérise au final l’ensemble du film. Si la tension est palpable, jouant sur l’ambiguïté entre réel et fiction, le dénouement déçoit en dégonflant toute l’angoisse ressentie. Fallait-il tant de sinuosité pour un lapin vengeur bien plus commun qu’il n’y paraît ? Troublé certes par cette analyse froide et esthétisée au possible d’un manège désenchanté, mais guère ému.

6.5/10

twitter.com/cinefilik
cinefilik.wordpress.comVoir plus


Watchlist