Marvin ou la belle éducation France 2017 – 115min.

Communiqué de presse

Marvin ou la belle éducation

Martin Clément, né Marvin Bijou, a fui. Il a fui son petit village des Vosges. Il a fui sa famille, la tyrannie de son père, la résignation de sa mère. Il a fui l'intolérance et le rejet, les brimades auxquelles l'exposait tout ce qui faisait de lui un garçon «différent». Envers et contre tout, il s'est quand même trouvé des alliés. D'abord, Madeleine Clément, la principale du collège qui lui a fait découvrir le théâtre, et dont il empruntera le nom pour symbole de son salut. Et puis Abel Pinto, le modèle bienveillant qui l'encouragera à raconter sur scène toute son histoire.Marvin devenu Martin va prendre tous les risques pour créer ce spectacle qui, au-delà du succès, achèvera de le transformer.

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CineFiliK

il y a 6 ans

“L’envol”

A Paris, Martin, né Marvin, s’apprête à monter sur scène. Dans la loge, devant le miroir, il se remémore les douleurs de son passé qui ont fait ce qu’il est aujourd’hui.

« Mes chers parents, je pars… Vous n’aurez plus d’enfant, ce soir… » aurait pu fredonner le jeune Marvin Bijou. Souffre-douleur à l’école, malaimé au sein de sa famille, il ne rêve que d’un ailleurs. Marvin est homosexuel. Une maladie propre aux dégénérés dans son milieu. Une différence qui suscite le mépris, la haine et la violence autour de lui. Le théâtre et une principale attentive vont le sauver. Toute l’importance de l’art ici signifiée. Dans la capitale, d’autres bonnes fées se penchent sur son berceau. Vincent Macaigne, Charles Berling et Isabelle Huppert, dans son propre rôle, prennent l’oisillon sous leur aile. Marvin s’envole alors et renaît en tant que Martin. Le bijou apprend enfin la clémence envers lui-même. Le paradoxe de devenir un autre pour pouvoir juste être soi. Dans le rôle, Jules Porier, puis Finnegan Oldfield, offre leur figure lisse ou cernée. Deux beaux visages pour un seul homme sur lesquels glissent nos émotions. Même si le contraste entre mondes prolétaire et bourgeois bohème paraît parfois surligné, la réalisatrice ne condamne pas ses personnages et parvient à les sauver de la caricature au moyen de scènes plus tendres et réussies. « Mes chers parents, je pars… Je vous aime, mais je pars ».

7.5/10Voir plus

Dernière modification il y a 6 ans


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