Juste la fin du monde Canada, France 2016 – 97min.

Cineman Movie Charts

Exclusivité Cineman: Rejoignez le plus grand jury cinéphile de Suisse et avec un peu de chance, vous irez bientôt au cinéma gratuitement!

  • chef-d'oeuvre
  • bon
  • moyen
  • passable
  • consternant

5

4

3

2

1

8

4

4

3

3

3.5

22 Avis des internautes

Votre note

Commentaires

Vous devez vous identifier pour déposer vos commentaires.

Login & Enregistrement

hal11

il y a 7 ans

Vraiment bof... Je rejoins en grande partie l'avis de gt4 sur le côté statique du film, mais c'est surtout son "inutilité" qui m'a personnellement dérangé. Qu'est-ce que ce long-métrage apporte ? Contrairement à "Mommy" que j'avais trouvé à la fois fort et portant un message, "Juste la fin du monde" ne me semble servir à rien... J'ai également trouvé la fin passablement grotesque et, d'une manière générale, les situations du film peu crédibles. Bref, pas convaincu par ce dernier Xavier Dolan.Voir plus


gt4

il y a 7 ans

Après une bande annonce fort prometteuse, quelle déception!!!!!
Des monologue plus que des dialogues -par ailleurs sans fin- . Partage entièrement l'avis de jazzphone: on l'impression que le but du réalisateur était de mettre mal à l'aise la salle. Statique, long, ennuyeux à mort, sans queue ni tête, un sorte de vagabondage vide dans une famille pour le moins sordide. On sort et on est content de respirer l'air pollué de la ville, mais au moins on sort!!!!!Voir plus


missparnassus

il y a 7 ans

Il n'y a décidément que dans un film de Xavier Dolan que l'on peut entendre une chanson du groupe éphémère O'Zone, chanson du reste détestée et critiquée par Antoine (Vincent Cassel). Les spectateurs non habitués aux films du jeune prodige Dolan risquent fort de quitter la salle à l'heure du thé tant l'ennui pourrait s'emparer d'eux lors de dialogues soporifiques, particulièrement ceux sorti au rythme de l'escargot de la bouche de Catherine (Marion Cotillard). On frise aussi parfois le lever de siège avec la musique volume à fond ou un infarctus visuel avec la couleur du vernis à ongle de la mère (Nathalie Baye métamorphosée par une moumoute). Gaspard Ulliel (Louis) est bouleversant et Vincent Cassel démontre une fois encore qu'il est un immense acteur. Quant au rôle de la frangine (Léa Seydoux), entre attachante, belle et agaçante, chacun y trouvera son compte.Voir plus


aude86

il y a 7 ans

Cadrage magnifique, certaines scènes sont euphorisantes (les flash-back par exemple), le choix des musiques est osé, c’est du Xavier Dolan et c’est ça qu’on aime. Après, il faut aimer cette histoire, il faut aimer les huit clos et les non-dits, les personnages extrêmes, limite caricaturaux. La tension monte petit à petit pour finir en apothéose lors d’une scène finale extrêmement bouleversante et forte. Je pense qu'une deuxième vision du film m'ouvrirait d'autres perspectives.Voir plus


jazzphone

il y a 7 ans

Si le but du réalisateur était de mettre les spectateurs mal à l'aise, alors c'est réussi.

D'une part la trame dramatique est violente puisque le héros revient dans sa famille après 12 ans d'absence afin de la revoir avant de mourir, mais personne ne le laisse parler et tous règlent leurs comptes avec violence.
D'autre part j'ai trouvé que certains acteurs jouaient faux, notamment Mme Cotillard, peut-être mal dirigés. Les dialogues sont hachés, les phrases laissées en suspens, et si ce n'est pas parfaitement joué cela sonne faux.
Désolé de le dire, mais je n'ai pas aimé ce film.Voir plus


remi5

il y a 7 ans

Xavier Dolan va encore plus loin. Un film tendu par l'émotion d'un bout à l'autre. La bande son est riche, l'image fait plonger dans le film, l'interprétation sans faille. Ulliel est prégnant. Le jeux des regards, la souffrance, le refus d'écouter, la difficulté à dire, l'amour, le piétinement des uns par les autres : la vie, l'incommunication. Le film est lent et plein, en plus avec du suspens. Du grand art !Voir plus


CineFiliK

il y a 7 ans

Pensée du jour : Je suis venu vous dire que je…

Cela fait douze ans que Louis, dramaturge de renom, n'a pas revu sa mère ni son grand frère ni sa petite sœur. Il les retrouve enfin, la peur au ventre. Son intention, leur annoncer sa mort prochaine.
« Ce n’est qu’un déjeuner en famille, c’est pas la fin du monde… ». Et pourtant, dans ce petit théâtre fragile, rien n’est simple, rien n’est évident. La communication ne passe plus. On crie pour se faire entendre, mais aucun ne s’écoute. On se coupe la parole afin de mieux pouvoir se taire. Les soliloques en parallèle tue le dialogue. Pourtant, il suffirait de trois mots pour tout changer. Trois petits mots qui engorgent la voix et brûlent les lèvres de Louis. Lui, l’écrivain qui maîtrise si bien la langue, reste cloîtré dans son silence. Dans cette « mère » agitée, il y a bien la possibilité d’une île en la figure de Catherine, la belle-sœur soucieuse qu’il vient de rencontrer. Mais il est bien tard et le temps continue de passer. Ce temps perdu à jamais et le peu qu'il lui reste. Ce tic-tac morbide scandé par le coucou du salon retenant l’oiseau prisonnier. Tout comme la caméra qui, au plus près des corps et des visages, séquestre les personnages dans leur individualité et les empêche de se retrouver. Tous dissimulent leur mal-être derrière un excès de maquillage, de colère ou de grossièreté. Et cet amour inexprimable et inexprimé. Ces tristes sires donnent l’envie folle de les gifler avant de les étreindre fort. Le virtuose québécois assume à nouveau l’outrance sonore et le kitsch visuel qui peuvent gêner. C’est sa patte, sa signature. Pourtant, en s’appuyant sur un casting aussi luxueux qu’un palace, si luisant qu’on peine à ne plus le voir, il lui suffit juste d’un regard, de quelques millilitres de parfum ou d’images anciennes de deux jeunes frères pour nous transpercer le cœur.

8/10

twitter.com/cinefilik
cinefilik.wordpress.comVoir plus


vjn

il y a 7 ans

Peut-on autant adoré et détester un film ? la réponse est oui avec celui-ci.
Tout y est :
la famille et ses nombreux non-dits, ses déchirures et ses faiblesses, ses mensonges, ses ratés etc... et des acteurs (et quels acteurs!!!) absolument fantastiques
un réalisateur génial..
Mais voilà, des fois trop et l'ennemi du bien!
Ce huis-clos devient suffocant, mais pas pour les bonnes raisons, les personnages deviennent caricaturaux malgré eux etc..
Reste pour le côté positif Nathalie Baye et Vincent Cassel sublime tous les deux et des cadrages de toute beauté.
Bref, une sensation de rendez-vous manqué... comme le sujet du film !Voir plus


danny888

il y a 7 ans

Difficile de rester indifférent. Certains critiques crient au génie, d'autres ne cachent pas leur agacement. Un exercice de style, tout au plus. Grandes qualités formelles (photo, cadrages, musique) mais l'hystérie du duo Cassel - Seydoux, au 20ème "putain tu fais chier", a de quoi irriter rapidement, à plus forte raison quand la trame se révèle finalement assez mince dans son ensemble, prétexte plus que réelle substance. Dans le genre tensions familiales, souffre de la comparaison avec l'excellent Osage County, avec Meryl Streep, par exemple. Prétentieux jusque dans son titre et sa ridicule métaphore finale, pompeux par moments, "dialogues" d'écorchés vifs incapables de s'écouter au-delà de deux mots, n'en jetez plus. Pas vibré une seconde à la vision de ce film.Voir plus


vincenzobino

il y a 7 ans

Une famille formidable
Louis vient rendre visite à sa famille qu'il n'a pas vu depuis très longtemps: sa mère Martine, sa sœur Suzanne, son frère Antoine et l'épouse de ce dernier Catherine. Censée être des retrouvailles avec un objectif précis pour Louis, la rencontre va prendre un tout autre tourment.
Une expérience : telle est la première constatation à la sortie directe de la salle. Entre hypnose (sur une séquence interminable), joute mimique figée (de nos cinq protagonistes) et photo volontairement floue sur les plans de Louis laissant le spectateur se questionner sur la véritable source de ce mal, il y a de quoi être perdu et quelque peu dubitatif.
Mais le dernier quart-d'heure, si l'on survit jusque-là, nous récompense : par une remarquable rupture du ton employé (notamment Nathalie Baye quasi invisible jusqu'alors) et par une puissante métaphore finale à la suite de laquelle vous ne regarderez plus les coucous de la même manière.
Grand prix du jury: si l'on pense que Elle ou Julietta sont repartis bredouilles, il y a de quoi être sceptique. En revanche, le duo Ulliel-Cassel (surtout le second cité à nouveau fabuleux) auraient pu prétendre à un prix conjoint.
La musicalité est également très présente sans pour autant provoquer les frissons de la scène culte de Mommy et le thème de Gabriel Yared adoucit parfaitement les mœurs. Mais cette réunion de famille risque d'en laisser sur le carreau. A vous de voirVoir plus


TOSCANE

il y a 7 ans

Un film bouleversant. Avec toutes sortes de violences presque insupportables. Un face à face mère-fils inoubliable. Tous les acteurs sont très bons. Chacun cache ses fêlures et ses peurs derrière trop de maquillage, trop de méchanceté, trop de gentillesse, trop de came. Je ne sais pas si ce film est magnifique ou excellent mais il m’a chavirée.Voir plus


Watchlist