Un film grandiose et roublard sur la vie quotidienne en Corée du Nord.
Pendant une année, le réalisateur russe de renommée internationale Vitaly Mansky a pu tourner en Corée du Nord, l'un des pays les plus fermés du monde, avec l'autorisation des autorités. Au centre du film de Mansky, UNDER THE SUN, figure le quotidien d'une famille tout à fait normale dans le « meilleur pays du monde » - tel que le qualifient ses dirigeants. Nous voyons comment la fillette Zin-Mi se rend à l'école dans la capitale Pyongyang ou comment, le « Jour de l'étoile étincelante » - l'anniversaire de l'ancien dirigeant Kim Jong-Il, elle se prépare à son entrée dans l'Union des enfants. Nous voyons la mère à son travail dans une laiterie industrielle, et le père, prétendument ingénieur dans une fabrique textile. Mais tout ça n'est qu'un écran de fumée : scénario, lieux de tournage et protagonistes ont été soigneusement choisis par des agents du régime, et le tournage a été étroitement contrôlé.
« Je voulais tourner un film sur la Corée du Nord réelle, dit Vitaly Mansky. Mais on n'y trouve pas de vie réelle telle qu'on la conçoit : seulement l'invention d'une représentation du mythe d'une vie réelle. Du coup, nous avons tourné un film sur une réalité falsifiée ». UNDER THE SUN nous montre des événements, des actions et des déclarations totalement lissés. Mais en même temps, le film dévoile d'une manière géniale la réalité masquée par ces images idéalisées. En recourant aux méthodes du journalisme sous couverture, Mansky fait apparaître comment les agents du régime donnent des consignes de réalisation et mettent en scène leurs compatriotes. Le vernis se craquelle, la réalité derrière cette gigantesque manipulation devient tangible. [Communiqué de presse]

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