Une enseignante quadra séparée de son mari se laisse séduire par un beau jeune homme de 20 ans, qui vient d’emménager dans le quartier, suite à la disparition soudaine de ses parents dans un accident de voiture. Attentionné, sympathique, passionné de littérature classique, il semble être le voisin parfait. Mais alors qu’elle met fin à cette liaison, le comportement du jeune homme commence à changer. Il met alors tout en œuvre pour la récupérer, et n’hésite pas à faire couler le sang sur son passage.

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Réalisé par Rob Cohen (La Momie 3, The Fast and the Furious), The Boy Next Door aurait dû se contenter d’être un téléfilm qui serait passé inaperçu ou aurait peut-être émoustillé quelques spectatrices. Mais de là à en faire un film ? Dans le rôle de l’enseignante quadragénaire trompée par son mari, mais encore très sexy pour son âge, Jennifer Lopez, qui cherche toujours à prouver qu’elle est (aussi) une actrice. C’est raté. Ce film est du déjà vu, mal ficelé, facile et dont le scénario possède de grosses lacunes. Dès la scène d’ouverture, la photographie est improbable, comme pour donner un effet « flashback ». La scène torride entre les deux protagonistes – elle aussi en flashback – nous est servie à toutes les sauces tout au long du film, comme pour remplir les 1h30 de calvaire. Les personnages sont caricaturaux. Noah (Ryan Guzman), ce jeune éphèbe à la musculature de Zeus et abdos en acier se transforme, sans trop de surprises, en un psychopathe rongé par la colère. Les rares tentatives de rebondissement sont attendues. Mais la torture ne s’arrête pas là. Le dénouement final se transforme en un film d’horreur de série B. Grange désaffectée, chaînes, lames en acier, seringues plantées dans la pupille, meurtres et immeubles en flammes clôturent ce film.