Lucy France, Etats-Unis 2014 – 89min.

Critique du film

Lucy

Critique du film: Geoffrey Crété

Embarquée malgré elle dans une sombre histoire de trafiquants à Taipei, Lucy, une étudiante américaine, est kidnappée par un gangster local qui l’utilise pour transporter une nouvelle drogue en Europe. Mais au cours du voyage, la substance est accidentellement libérée dans son organisme, enclenchant une réaction en chaîne dans son cerveau qui la rend surhumaine…

Luc Besson a les moyens de ses ambitions : il se paye le plus gros budget de l’histoire d’EuropaCorp puis embauche Scarlett Johansson, après avoir convoité Angelina Jolie, pour raconter une histoire de super-héroïne 2.0 dopée jusqu’aux neurones, condamnée à devenir une déesse parmi les hommes. Ne manque qu’une chose : un scénario à la hauteur de ses idées. Patchwork bancal des références plus ou moins assumées, de 2001 L’Odyssée de l’espace à Limitless en passant par Matrix, Lucy se perd dans de lourds effets de style quand il ne sombre pas dans la facilité des fusillades banales. Reste toutefois l’étonnante Scarlett Johansson, qui démontre toute la cohérence de ses choix avec une performance qui rappelle la froideur d’Under the skin, l’abstraction de Her et l’adrénaline des films Marvel.

15.02.2024

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Commentaires

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philippe4086

il y a 9 ans

Le film frôle le ridicule, j ai eu envie de rire régulièrement pendant le film. S adresse aux teenagers attardés


e_je

il y a 9 ans

Ce film est une farce. On en rigole, tellement c'est grotesque. Il n'y a rien à en retirer, même pas une réflexion quelconque. Besson, où es-tu ?

Il m'a rarement été donné de voir un navet pareil au cinéma.

"Regardez, l'ordinateur, il bouge." est devenu pour moi une phrase culte.


seemleo1

il y a 9 ans

Sacré Besson ! Son style est reconnaissable entre mille, ce qui est déjà la patte d'un grand réalisateur. Il aime l'efficacité en utilisant la caricature, les effets soulignés et une construction scénaristique limpide. Lucy, l'australopithèque appelé ainsi, car, lorsqu'elle a été découverte les paléontologues écoutaient "Lucy in the Sky with Diamond", des Beatles (authentique) et les Beatles avec cette chanson, nous parlaient de la drogue très tendance à l'époque, le LSD. C'est marrant non ? Besson l'a t'il fait consciemment ? Sans y faire référence directement, c'est un sacré clin d’œil qui renforce le message du film. Celui-ci est d'ailleurs profondément moderne et dans l'air du temps : les capacités inexplorées de l'être humain révélées (mal) par les drogues et que beaucoup aujourd'hui cherchent dans la méditation et autres exercices. Loin d'être un chef d'oeuvre, c'est agréable à voir.Voir plus


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