Dans un futur pas si éloigné, sur une Terre devenue en partie un champ de ruines, seuls quelques hommes ont survécu. Parmi eux : deux hommes qui luttent pour leur survie en chassant les derniers animaux qui errent dans la nature, à commencer par les chiens. Mais ils ignorent qu’ils sont eux-mêmes recherchés par une mystérieuse jeune femme venue d’ailleurs…

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Le film des Italiens Dario Bischofberger et Mirko Bischofberger est un OFNI : un de ces objets filmiques non identifiés, inclassables et imperméables, dont on ressort avec un sentiment confus - ni totalement séduit, ni vraiment rebuté. Aussi mystérieux que son titre, Dog Men, qui dure un peu plus d’une heure, ressemble ainsi à un long court-métrage qui témoigne d’un vif désir de cinéma, avec la maladresse qui va avec. D’où l’impression d’être face à un curieux objet entre la farce à la Terry Gilliam (l’aveugle qui sort de sa grotte sur son irrésistible thème musical) et la poésie post-apocalyptique (le noir et blanc et les décors, impressionnants, avec certains beaux moments planants), avec une actrice aux airs de danseuse russe égarée dans un épisode de Star Trek. Dog Men fait rire, sursauter, et surtout écarquiller les yeux, preuve qu'il mérite un coup d'oeil curieux.