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Deux jours avec mon père Suisse 2014 – 80min.

Communiqué de presse

Deux jours avec mon père

Michel, ingénieur de 40 ans, est stressé. Il court d'un rendez-vous à l'autre et consomme sa vie sans plus même s'en rappeler le goût. Mais quand son père Robert, refusant de mourir à l'hôpital, s'échappe par le balcon et s'enfuit en montagne, Michel est bien forcé de se lancer à sa poursuite. Ce qui se noue ensuite entre le père et le fils, seuls là-haut au milieu des lapiaz, c'est l'histoire d'une découverte, d'un d'émerveillement. Car pour Michel, coupé soudain de ses obligations ordinaires, le temps se met à couler autrement. C'est un peu comme s'il se réveillait. Il redécouvre la joie de regarder, d'écouter, de sentir, de rêver - simplement être là. Etre vivant. Etre encore vivant. Avec Robert, Michel apprend l'air qu'on respire, les nuages qui passent, le bois à couper, les bonnes nuits, les moins bonnes, le café du matin. Il apprend aussi à aimer - in extremis.

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Commentaires

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pjaccard

il y a 9 ans

Effectivement, deux jours avec mon père demande quelques prédispositions de la part du spectateur.
Celui qui confond banalité et universalité n'a peut-être pas les clés d'entrées pour ce voyage dans sa propre relation avec ses parents ou ses enfants.
La sobriété des dialogues met surtout en évidence le fait que les paroles ne sont pas forcément obligatoires. Le message passe et tant mieux si il est capté par les personnes qui sont prêtes à l'entendre.
Les acteurs retransmettent parfaitement la justesse et la sensibilité exprimée dans le scénario d'AnneVoir plus


CineFiliK

il y a 9 ans

Il n'y avait rien d'autre à attendre de ce petit film helvétique qu'un bel instant émotionnel. Force est de constater que seule la déception fut au rendez-vous. L'histoire ne réinvente rien, l'interprétation déçoit, l'humour - si cela en est - tombe à plat... Rien ne touche, tout sonne étrangement faux - comme les chansons assénées par le père... horripilantes ! Seules les belles images alpines réveillent un peu notre intérêt. Le cinéma suisse est capable de tellement mieux. 3.5/6Voir plus


tdubray

il y a 9 ans

Un film qui fait dire à ses personnages « C’est beau d’aimer la vie à ce point là. Et vous, vous l’aimez la vie? », ou encore « Vivre, c’est peut-être ça qui lui fait peur », prend un grand risque: celui de traiter de thèmes essentiels. En l’occurrence, Deux jours avec mon père parvient à le faire avec finesse car tout ou presque se dit sans dialogues. Le risque est donc de se retrouver en face de critique incapable de lire la poésie dans les non dits et les silences. La caméra d'Anne Gonthier peint les retrouvailles touchantes entre un père loufoque et un fils aigri, séparés par leurs styles de vie et leur sagesse dans un style contemplatif. La beauté du lapiaz capturé dans une magnifique photographie donne à cette ode à la vie un cadre parfait, entre réalité physique et errance vers l'au-delà. Le duo Kollmuss-Jean-Pierre Gos est excellent.Voir plus


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