Oren Little (Michael Douglas), un vieil agent immobilier égocentrique et solitaire cherche à vendre son ancienne maison cossue où il ne vit plus depuis le décès de son épouse. Il vit désormais dans une résidence, le «Petit Shangri-la», où il fait la misère à tous ses voisins. Mais l’irruption de sa petite fille – dont il ne soupçonnait même pas l’existence – va chambouler son train-train quotidien. Il va devoir apprendre à communiquer avec son entourage, notamment sa voisine de palier (Diane Keaton), chanteuse dans un bar, qui saura briser sa carapace.

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Réalisé par Rob Reiner, voici une énième comédie romantique qui vient augmenter les rangs du septième art. Pour le coup, on aurait pu s’en passer. Pourtant, ce film réuni deux acteurs de talent possédant tous deux une longue carrière cinématographique. Mais on a le sentiment que c’est le film facile, où les acteurs donnent le minimum requis, et qu’ils ne cherchent pas à aller plus loin. D’ailleurs, même le postulat de départ ne tient pas la route. On est censé se retrouver face à un sexagénaire renfrogné et irascible, mais très vite les masques tombent et ceci n’est en fait qu’une carapace qu’il s’est forgé à la mort de son épouse. Un script loin d’être innovant. Dans le même registre on préfèrera As Good As It Gets avec Jack Nicholson dans le rôle du vieil égoïste qui va s’ouvrir au monde.