Paranoid Park France, Etats-Unis 2007 – 90min.

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16 Avis des internautes

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Commentaires

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stratos1

il y a 16 ans

D'autres trouveront peut-être ce film "mythique"... pour moi, c'est juste nul.
<br>10 personnes dans la salle au début attirées par un teaser mensonger (j'aurais du me méfier), 5 à la fin dont moi qui voulait vraiment savoir si au moins la fin m'apporterait une raison de donner plus que 1


sombrero2

il y a 16 ans

Séquences filmées caméra à l’épaule, images saturées, comme le pastiche du skateworld, ou au contraire séquences à l’image terriblement nette, caméra effectuant des mouvements parfaitement ciselés, entre flottement et enivrement, comme le témoin de la vie des skaters ; apparent salmigondis de musiques en tous genres ; ralentissements ou accélérations ; présent et passé s’entrecroisant, divergeant, convergeant enfin ; tout est conçu avec un brio unique pour rendre compte avec une clarté hallucinante d’une espèce de chaos parfaitement ordonné : non pas le skateworld, ni les skaters finalement, mais une tranche de la vie d’un jeune skateur, entre passion et indifférence, somnolence, remous, drame. C’est un monde intime, intérieur qui est exposé, celui d’Alex, dispersé dans l’espace et le temps, qui néanmoins demeure parfaitement secret ; c’est-à-dire que l’intimité d’Alex paraît dans le film jaillie de son être pour envelopper le monde et lui-même, sans pour autant être révélée à autrui. Seuls les traits d’un génie pouvaient parvenir à un tel résultat. L’œuvre mêle donc habilement l’impersonnel et le personnel ; l’impersonnel constituant un monde autarcique en réalité très personnel – le skateworld et ses skaters – dans lequel évolue le personnel : Alex, qui, comme susdit, bien qu’intrinsèque à l’impersonnel, l’englobe, et créera une passerelle vers le monde extérieur : par le meurtre.
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<br>Revenons aux musiques : hétéroclites, assurément. Et même plus : il paraît impossible de les marier. Pourtant, et c’est là qu’officie encore le génie, elles s’enchaînent harmonieusement ; quand elles « devraient » exister indépendamment, ici elles s’accordent si bien – on ne finit pas de s’en étonner – qu’elles ne peuvent plus que dépendre les unes des autres. C’est qu’elles ne sont pas que musiques : elles possèdent une dimension supplémentaire, ce parce qu’elles participent pleinement au déroulement du film ; elles sont autant de fragments de la vie d’Alex, autant d’éléments nécessaires à la compréhension de son personnage.
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<br>L’écriture : un exutoire. C’est par elle qu’Alex soulagera son âme. Il a manqué de parler de son lourd secret à son père ; il aurait pu envoyer sa confession écrite à une amie, comme elle le lui avait suggéré ; mais il n’en a rien fait. Finalement, c’est le feu qui engloutira tout : le secret d’Alex, son intimité, Alex lui-même, le skateworld et les skaters ; les flammes envahissent l’écran. C’est bien avec elles que retourne dans les entrailles du jeune skater son intimité ; cela exécuté, le film ne peut plus que s’achever : c’est par elle qu’il existait.
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<br>Une œuvre majeure de Gus Van Sant.Voir plus


sombrero2

il y a 16 ans

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sombrero2

il y a 16 ans

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