Article3. Februar 2020

Guy Ritchie - «Snatch», «The Gentlemen», une rétrospective en 11 films

Guy Ritchie - «Snatch», «The Gentlemen», une rétrospective en 11 films
© Ascot Elite - «The Gentlemen»

Retour au trafic d’herbe, la «nouvelle ruée vers l’or» comme il dit; après le carton en 1998 de son premier métrage «Arnaques, Crimes et Botanique» Guy Ritchie s’est immiscé dans les combats de boxe, l’univers de Sherlock Holmes, a croisé le fer avec le Roi Arthur et même Aladdin, et voilà que le british au montage cinglant nous pond une madeleine d’antan. En effet, «The Gentlemen» nous plonge dans les arcanes du trafic de marijuana londonien. Son métrage est à découvrir dès le 5 février prochain, alors pour patienter, redécouvrons la cinématographie de Guy Ritchie.

1998 - «Arnaques, Crimes et Botanique»

Premier long-métrage du réalisateur et couronné de huit récompenses dont le MTV Movie Award du meilleur nouveau cinéaste. Une mauvaise partie de carte déclenche une série d'événements inattendus qui plonge Jason Statham dans les arcanes du crime et du trafic d’herbe.

2000 - «Snatch»

Classique du genre ; à la suite d’un combat de boxe truqué, un petit caïd londonien se retrouve mêlé au vol d'un énorme diamant. Entrent alors en scène gangsters russes et américains dont les plans sont simples: s'approprier la pierre précieuse… Avec Brad Pitt, Jason Statham et Benicio Del Toro.

2002 - «Swept Away»

Plus discret dans la cinématographie du réalisateur et carton plein à la cérémonie des Razzie Awards 2003 (cérémonie humoristique qui récompense les pires performances et films de l’année), Swept Away embarque Madonna à bord d‘un yacht sur la Méditerranée avec un étrange marin. Alors que la cohabitation s’avère mouvementée, le bateau tombe en panne.

2005 - «Revolver»

Jason Statham chausse un bouc à la Machete et s’apprête à devenir le cador du blackjack. Après avoir écopé de 7 ans de placard à la place d’un autre, il a mis la main sur une étrange formule mathématique. Jason Statham est notamment accompagné à l’écran de Ray Liotta (Goodfellas). Scénario adapté par Luc Besson, aussi producteur sur le film.

2008 - «RocknRolla»

Nouveau long-métrage emblématique dans la veine d'« Arnaques, Crimes et Botanique» avec, entre autres, Thandie Newton, Gerard Butler, Idris Elba et Tom Hardy. Une nouvelle histoire de gangsters, ici au milieu d’une douteuse affaire immobilière à Londres.

2009 - «Sherlock Holmes»

Sans conteste l’une des prestations qui aura marqué la décennie, Guy Ritchie réécrit Sir Arthur Conan Doyle. et le réalisateur fait un premier pas vers le remake. Sherlock Holmes, avec entre autres Robert Downey Jr., Jude Law et Rachel McAdams, restera dans les annales. Downey y décrochera au passage le Golden Globe du meilleur acteur dans un film musical ou une comédie.

2011 - «Sherlock Holmes»

Alors que le Dr.Watson est aux portes du mariage, le duo de détective signe un deuxième tour de piste et Sherlock est confronté à son ennemi juré, le professeur Moriarty (Jared Harris). Un succès critique mitigé dont la suite est à prévoir, dit-on, à l’hiver 2021.

2015 - «Agents Très Spéciaux - Code U.N.C.L.E.»

Steven Soderbergh avait été pressenti pour la réalisation, pourtant c’est Guy Ritchie, quelque temps sorti des radars, qui s’attaque à la série télé éponyme des années 60. Un casting impeccable ; Henry Cavill, Armie Hammer, Alicia Vikander et Elizabeth Debicki se retrouvent dans un spy movie d’un genre C.I.A. vs KGB sur fond de guéguerre nucléaire. Un retour dans les salles obscures en demi-teinte.

2017 - «King Arthur: Legend of the Sword»

Fort de son succès dans Sons of Anarchy, ou chez James Gray dans La cité perdue de Z, Charlie Hunnam s’offre une tête d’affiche chez Guy Ritchie dans la peau du Roi Arthur. Visuellement efficace et littéralement énergisé par la prestation de Charlie Hunnam, Ritchie redresse la tête.

2019 - «Aladdin»

2019, année du Disney, la reprise du prince des voleurs par le maître des petites frappes et caïds en tous genres, presque un retour à ses premières amours. Servi en live-action avec Will Smith et le jeune Mena Massoud (Jack Ryan), le pari était risqué et la facture se révèle être agréablement surprenante. Un joli contre-pied signé Guy Ritchie.

2020 - «The Gentlemen»

Petite frappe très Guy Ritchie, Michael (Matthew McConaughey) a fait ses marques dans les salons de la haute bourgeoisie britannique, un pochon dans la poche, puis deux, puis trois, loi des séries oblige, le business a pris du grade. Seulement les années sont passées, Michael est devenu le roi de la jungle, une pointure technologique et lucrative à la pointe du commerce d’herbe, et il est l’heure de fermer boutique. Pas de petite annonce, mais des contacts, surtout un milliardaire, Jeremy Strong et un prix annoncé, 400 millions de pounds. Et alors qu’ils pourraient conclure, les négociations s’annoncent épiques, celles-ci d’ailleurs ont été surveillées de près.

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