Article22. Februar 2022

Découvrez 9 anecdotes sur la trilogie «Le Parrain» de Francis Ford Coppola

Découvrez 9 anecdotes sur la trilogie «Le Parrain» de Francis Ford Coppola
© Praesens-Film AG

Contre vents et marées, en 1972 «Le Parrain» change le monde du cinéma à jamais ; un succès qui tient surtout à la vision de son cinéaste alors que les studios ne veulent ni de Marlon Brando, ni de Diane Keaton, ni d’Al Pacino et encore moins des décors trop sombres imaginés par Coppola. Alors que la légendaire trilogie retrouve le chemin des salles le 23 février, et en version restaurée, découvrez ici quelques secrets de tournage.

9 - Copolla, troisième roue

Si aujourd’hui le nom de Francis Ford Coppola est indissociable de l’adaptation du roman de Mario Puzo, figurez-vous que le cinéaste américain n’a pas toujours été une évidence. À l’époque, le réalisateur, encore peut connu, sort juste de «The Rain People» et d’autres noms sont pressentis. Otto Preminger, Elia Kazan, Arthur Penn, Richard Brooks, et même Costa-Gavras refuseront le projet. Et c’est seulement après avoir tourné la célèbre scène où Michael tue Sollozo que les studios, alors convaincus par Francis Ford Coppola, emploieront définitivement celui qui venait de changer le cinéma à jamais.

8 - Les anti-sèches archisèches de Brando

Aussi emblématique soit Marlon Brando dans le rôle de Don Vito Corleone, l’acteur, notoirement excentrique, semblait avoir une méthode bien à lui pour se souvenir de son texte. En effet, des anti-sèches étaient savamment cachées sur le plateau de tournage, dans le décor et parfois même minutieusement accrochées sur d’autres acteurs, afin que Brando puisse lire son texte. L’acteur se défend de toute fainéantise et prétend d’ailleurs que cette méthode lui permet de gagner en spontanéité.

Robert De Niro - Le Parrain 2ème partie (50th anniversary) © Praesens-Film AG

7 - De Niro, le bon étudiant

Dans le deuxième volet du Parrain, si Robert de Niro personnifie la jeunesse de Vito Corleone, le réalisateur avait préalablement souhaité rajeunir Marlon Brando, d’ailleurs vieilli pour le premier film. Mais c’est seulement à la suite d’un casting que Robert De Niro fait mouche. L’acteur sort du film «Mean Streets» (1973), drame coécrit et réalisé par Martin Scorsese, et a pris soin d’étudier le style de Brando, sa voix, ses gestes. Brando n’a plus de secret pour De Niro, alors en passe de décrocher l’un de ses plus grands rôles de gangsters.

6 - Une affaire de famille

Si la progéniture de Copolla ne se présente plus, Roman et Sofia se sont fait les quenottes à l’écran, chez les Corleone. En effet, Roman Coppola incarne Sony Corleone jeune dans «The Godfather: Part II» et Sofia Coppola, elle, apparaît dans les trois films, rien que ça ! Elle est d’abord le bébé du baptême en 1972, puis fait de la figuration dans le deuxième volet avant d’obtenir le rôle de Mary (fille de Michael incarné par Al Pacino), dans l’épique conclusion de la trilogie. Rôle que Winona Ryder a d’ailleurs refusé.

La famille au complet - Le Parrain 3 (50th anniversary) © Praesens-Film AG

5 - Chat perché

Parmi les chats les plus célèbres du cinéma, il y aura certainement celui qui ne cesse de gesticuler alors que Marlon Brando sert l’un de ses grands monologues. Or ce petit chat, et aussi mignon soit-il, n’est pas prévu au scénario. Le chat est en réalité un chat errant que Francis Ford Coppola trouve sur le parking de la Paramount alors qu’ils sont en train de tourner. Pour l'ouverture de son film, le cinéaste pense que le chat peut illustrer à l'écran la sensibilité particulière du personnage de Marlon Brando, par ailleurs lui-même un amoureux des chats.

4 - Qu’est-ce que c’est que ces calloni ?

Assurément l’une des plus célèbres répliques de la trilogie, figurez-vous que le fameux “Leave the gun Take the cannoli” (en français “laisse le flingue, prend les cannoli”) prononcé par Peter Clemenza est une phrase improvisée. En effet, l'acteur Richard Castellano pense à cette injonction après que le réalisateur Francis Ford Copolla ait ajouté une réplique dans une scène précédente, dans laquelle la femme de Clemenza dit "N'oublie pas les cannoli !".

Marlon Brando - Le Parrain 1 (50th anniversary) © Praesens-Film AG

3 - La brute au grand cœur

Ancien catcheur professionnel dans les années 50/60, la montagne Lenny Montana, qui incarne le rôle de Luca Brasi, est si nerveux à l'idée de rencontrer Brando lors du tournage qu’il est incapable de faire une bonne prise pour la scène où il le remercie d’être invité au mariage de sa fille. Pris par le temps, et sans moyen pour tourner une nouvelle scène, Francis Cord Coppola l’incorpore au montage, le résultat est une réplique bégayante, qui révèle l’émotion d’un tueur sans pitié. Rien n'est parfois plus authentique que les premières prises.

2 - Dans la gueule du Bulldog

Si Marlon Brando a effectivement utilisé du coton pour se gonfler la bouche lors des scènes de test, un dentiste lui a bel et bien fabriqué une prothèse afin de créer la légende de son visage et de ses joues si particulières.

Al Pacino, Diane Keaton & George Hamilton - Le Parrain 3 (50th anniversary) © Praesens-Film AG

1 - Boycotts

Acteur iconoclaste et excentrique, Marlon Brando est aussi connu pour ses prises de position politique. En 1969, il refuse "The Arrangement" d’Elia Kazan pour combattre auprès des militants des droits civiques, et c’est le même Brando qui quelques années plus tard, refuse l’Oscar du meilleur acteur pour le rôle de Vito Corleone afin de protester contre la représentation des Amérindiens à Hollywood. Une cérémonie par ailleurs aussi boycottée par Al Pacino qui estime que sa nomination pour le meilleur second rôle était irrespectueuse, étant donné qu'il avait plus de temps à l'écran que Marlon Brando.

Les sources pour cette article : mentalfloss.com, rawismojo.typepad., allociné, uselessdaily, Reader’s Digest, screenrant.com.

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